Réflexions

Un dress code classique doit voir le jour à Roland-Garros à partir de 2020

On avait l’habitude, dans le temps, de voir évoluer les joueurs et les joueuses de tennis dans des tenues blanches, strictes immaculées, puis la aussi le « sport fric » a pris le dessus et on a vu apparaître sur les tenues les logos des sponsors et les tenues les plus fantaisistes ont vu le jour, sans toutefois transformer les joueurs en « hommes-sandwichs » comme dans d’autres sports.

Cette évolution a été observée partout, à l’occasion des tournois, sauf sur le gazon de Wimbledon à Londres, où la tenue blanche, qui a donné sa noblesse à ce sport, est restée de rigueur.

Parallèlement le tennis s’est démocratisé et, sur les terrains privés où les joueurs arboraient aussi des tenues blanches strictes, on a vu apparaître, des tenues bariolées, mais généralement de bonne allure, ce qui n’a rien de choquant.

Puis des écarts ont été remarqués, à la grande joie des spectateurs, qui ont vu un jour Serena Williams, l’une de leurs idoles, arborer une « étrange combinaison moulante avec une ceinture rose à la taille » qui a choqué manifestement le président de la FFT.

Il a déclaré à la presse : « Je crois qu’on est parfois allé trop loin » en ajoutant « que ce type de tenues atypiques ne sera plus accepté, pour respecter le jeu et l’endroit » il parlait de Roland-Garros, bien entendu.

Cette intervention a surpris alors que les jeux de couleur et autres fantaisies font partis du folklore des tournois de tennis parisiens et que la FFT a même consacré en 2016, dans son musée, une exposition intitulée « Jeu, set et mode » où étaient présentées toutes les tenues portées par les champions de ce tournoi.

Pour le responsable de cette exposition « les joueurs pouvaient se permettre de faire un défilé de mode sur le central et ainsi apporter des révolutions en matière de tennis et de mode ».

N’oublions pas que le sport professionnel est avant tout un spectacle qui attire des millions de téléspectateurs, n’apporte des millions avec la publicité, certes avec toutes ses dérives, qui font l’actualité.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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