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Les tarifs des complémentaires santé sont une fois de plus en forte hausse

L’association de consommateurs l’UFC-Que choisir constate une hausse médiane de 5%, soit 80 euros par an, avec de forte écarts, selon les organismes.

Ces hausses sont amplifiées par les taxes sur les conventions d’assurances perçues par l’Etat et par la prise en charge imposée aux organismes d’assurance de la gestion et du coût des CMU, au nom de la solidarité nationale.

Les plus pénalisés sont les retraités qui ont la faculté de conserver l’assurance complémentaire santé de leur entreprise, en prenant à leur charge, une fois à la retraite, la totalité de la cotisation.

Ils peuvent la remplacer par une assurance de base, moins couteuse, à un moment où, en raison de leur âge, ils n’ont le plus besoin d’une garantie santé haut de gamme.

L’appel lancé en novembre 2019 par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, à une « évolution modérée des tarifs des complémentaire santé », n’aura guère été suivi d’effet.

Au contraire, plus de la moitié des 498 contrats de 86 organismes d’assurance examinés par UFC-Que Choisir, affichent des hausses supérieures à 5 %, pouvant atteindre 150 euros par an pour un contrat sur cinq.

En 2019, la hausse médiane était déjà de 4 %, des hausses cumulées nettement supérieures inférieures à celles des revenus, qui pèsent sur le budget des ménages.

Derrière cette flambée des tarifs, l’UFC relève une grande disparité avec des hausses, pouvant se situer autour de 12,5 % et même dans un cas isolé de 35%.

10 % des assurés ayant répondu à l’appel à témoignage, ont subi une haussez de 1,9 %, près du double de l’inflation et, 10 autres pourcents, ont vu grimper leur tarif de 12,5 %.

Les motifs invoqués sont le vieillissement de la population et les dépassements d’honoraires pratiqués par la médecine libérale, impossible à maîtriser, à l’origine des déserts médicaux et, par conséquences, de la crise des urgences, ce qui fait que tout notre système de santé serait à revoir.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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