Réflexions

Les seniors doivent savoir quand s’arrêter de conduire

Seuls cinq pays de l’Union européenne délivrent, comme la France, un permis de conduire valable sans limite de temps ou d’âge.

Les autres imposent un examen médical, à intervalles réguliers, peu importe l’âge du conducteur, cependant la fréquence de ces contrôles s’intensifie généralement avec l’âge.

Dans d’autres pays, la durée de validité du permis de conduire est limitée dans le temps et doit faire l’objet d’un renouvellement régulier.

En France, selon la prévention routière, les conducteurs de plus de 65 provoquent moins d’accidents qu’ils n’en sont victimes.

En 2014, ils avaient 1,6 fois plus de risques d’être tués sur la route que l’ensemble des conducteurs et depuis 3 ans, la mortalité de leur classe d’âge a augmenté de 9 %.

Ne plus pouvoir conduire n’est pas une question d’âge, mais il faut savoir lorsque l’on n’est plus capable de conduire la nuit, en ville, sur de longs trajets et ainsi de suite d’y adapter sa conduite et, au besoin de s’arrêter.

Le mieux, c’est de le sentir soi-même, avant d’avoir un accident et sans qu’un proche vienne de vous le dire, en sachant que c’est plus difficile pour ceux qui ont absolument besoin de leur voiture pour se déplacer.

Les pouvoirs publics sont dans l’impossibilité de retirer des permis en cours de validité, sauf en cas d’infraction prévue par la loi.

Il a été souvent question de modifier, à cet égard la législation en vigueur. Mais comment faire pour légiférer sans toucher à des droits acquis ? Il n’est pas question de retirer le permis à quelqu’un qui n’a pas causé d’accident, qui respecte le Code de la route, uniquement parce qu’il est vieux, parce qu’il peut – peut-être – causer un accident mortel.

En revanche, ce n’est pas lui qui conduira sa voiture à cinq heures du matin, avec 3 ou 4 passagers à bord, en sortant d’une boîte de nuit, imbibé d’alcool et après avoir fumé un joint.

En somme, personne n’est parfait.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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