Réflexions

La journée anti voiture à Paris d’Anne Hidalgo ne peut être que contre-productive

Alors que l’année dernière il était possible aux automobilistes parisiens de quitter la capitale et de retourner chez eux, dimanche en fin d’après-midi la folie s’est emparée de la maire de Paris et de son adjoint à la circulation car cette fois-ci, seuls les taxis, bus et VTC seront autorisés de circuler dans la capitale.

On ignore quelles instructions seront données à la police cette année et il serait bien téméraire de quitter Paris cette fin de semaine, avec l’intention de rejoindre la capitale dimanche avant 18h.

Pouvoir se balader sur les Champs Élysées les dimanches après-midi, longer les rives de la Seine, débarrassées des voitures est un plaisir, c’est possible sans pénaliser les automobilistes parisiens, qui doivent pouvoir entre et sortir de Paris, à leur guise, c’est un droit absolu.

En supprimant ce droit, ne serait-ce qu’un jour par an est une erreur absolue, car la gêne ressentie par l’interdiction de circuler, quand on a besoin ou envie de circuler est telle qu’elle fait la démonstration que l’on ne pourra jamais se passer des voitures dans une ville comme Paris.

Anne Hidalgo a tort de vouloir faire de Paris la capitale européenne du vélo, il faut laisser ce titre à Amsterdam où la bicyclette est devenue un cauchemar, même pour les cyclistes, qui ne savent pas où les garer, tellement il y en a.

Qu’elle s’occupe de la préparation de jeux olympiques de 2024, dont il faudra alimenter le budget et organiser les transports, dans et vers la capitale.

En voyant la manière dont elle se place dans les organisations internationales face à la préparation des centres urbains au réchauffement climatiques, elle fait preuve de grandes ambitions nationales et internationales, après avoir succédé à Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris.

Alors vivement qu’elle réussisse et qu’elle de nous laisser circuler librement chez nous.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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