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Anne Hidalgo veut faire de Paris une ville propre

Paris n’est pas une ville typiquement sale, mais il y a pas mal de « laisser-aller » de la part de ses habitants, mais a aussi de la part des touristes.

Prenons l’Avenue des Champs Élysées, la « plus belle avenue du monde » nettoyée à fonds tous les matins, alors que dans la journée, on patauge dans les reliefs des « fast-foods » consommés en se baladant.

Depuis qu’il est interdit de fumer dans les bureaux, les magasins et lieux publics, les trottoirs, sont jonchés de mégots.

Il sera demandé aux grandes enseignes, immeubles de bureaux et cafés d’équiper en cendrier les entrées. Il y en a déjà pas mal, mais les fumeurs doivent trouve plus simple de jeter leurs mégots par terre !

Paris manque notoirement de toilettes publiques, totalement oubliées dans le Métro, alors que dans d’autres villes, comme par exemple à Vienne (Autriche), on y a pensé.

À Paris, il faut aller prendre un café pour aller aux toilettes, souvent tarifées ou munis d’un code d’accès.

Si par malchance il neige, plus personne ne balaie les trottoirs, même pas devant les écoles.

Quel vaste programme pour la maire de Paris aurait pu dire le Général de Gaulle et ce n’est pas avec l’arrivée de 100 agents supplémentaires pour la propreté, qu’elle résoudra le problème, mais il faut un commencement à tout et c’est bien d’y avoir pensé, à mi-mandat.

En fait, elle compte augmenter le nombre d’inspecteurs verbalisateurs dont le nombre augmentera de 50 % d’ici à l’été 2018, à la brigade de lutte contre les incivilités, qui compte déjà 1 500 agents de surveillance de la ville de Paris.

Elle a précisé que des « enquêteurs » de la direction propreté, sécurité et projection, la DPDP se donneront le temps d’identifier les contrevenants pour les verbaliser et leur facturer les frais de nettoyage, ils paieront pour les matelas et autres vestiges, abandonnés sur les trottoirs.

La mairie de Paris s’attaquera aussi aux rats, plus nombreux que les habitants.

Et Paris deviendra une ville propre.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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