Ah les chiffres
Au moment où il faut bien faire semblant que cela va mieux sur le plan du chômage, force est de considérer que le retournement de tendance de de la baisse du chômage n’est pas tenace.
Mais, il est vrai que c’était d’une histoire ancienne, d’un ancien engagement qui ne fait pas bon dans une nouvelle politique de faire autrement.
Le nombre de chômeurs, sans emploi, a faiblement baissé, mais si l’on conserve, à titre de mauvais genre, ceux qui ont un emploi mais sont restés incrits légalement vu l’engagement forcené de leur employeur d’un temps, les chiffres grimpent, grimpent comme la petite bébête qui n’en peut plus mais…
Et que dire de ceux du chômage longue durée comprenant ces fainéants sans cesse vilipendés en place publique que l’on regrette la disparition du châtiment public.
Mais comme les chiffres de pôle emploi sont mauvais, on les considère comme pas bons.
Déjà, pour tenter faire tourner la sauce autrement, le gouvernement refusait de prendre en compte les chiffres mensuels reconnaissant, au passage, la dureté de la précarité faisant yo-yo avec les courbes statistiques.
Alors, d’autres chiffres, d’autres lieux, seront pris en compte tant ils correspondront à la bonne communication gouvernementale communiquée aimablement au bon peuple.
De toute façon, les besogneux s’en foutent, ils n’ont pas le temps de compter, juste laisser cela aux associations intéressés comme c’est le cas pour les sans domicile fixe, pourquoi pas pour les salariés sans emploi fixé ?
On risque bien de se passer des aimables chiffres de l’Insee qui fait la forte tête en trouvant, après passage de ses moulinettes, que le chômage, s’il a peut-être baissé, en a fini avec cette belle amabilité à moins que…plus d’emplois soient créés !
Sauf, bien entendu, pour les plus de 50 ans qui ont suffisamment bien profité des largesses du travail, palce aux jeunes sans expérience et plein d’espoir qu’ils ont de ne pas savoir…