Tu comprends ou comprends-tu ?
Déjà tout petit, mon prof de marketing d’une grande école de commerce parisienne qui nous apprenait l’improbable, me disait que l’important dans un questionnaire est la nature de la question.
D’elle, dépend la question, ce qui explique le bizarre de certains sondages à la clef.
aujourd’hui, pour expliquer le revirement gouvernemental sur le droit d’atterrissage ou non dans les champs, il nous est indiqué, doctement calmement, droit dans les yeux que la consultation faite naguère où le oui l’avait emporté pour un deuxième aéroport, ne posait pas la bonne question.
Il n’y a donc aucun dédit de quoique ce soit d’autant plus que les résultats de ladite consultation n’avait rien de contraignants puisqu’il ne s’agissait pas d’un référendum.
En fait, cette consultation démocratique autoritaire incompréhensible demandait de choisir entre oui et non ; un point c’est tout.
c’est là qu’était l’erreur enfin trouvée depuis presque 50 ans depuis qu’un malin ait eu l’idée.
En fait, la vraie bonne question était d’ajouter au précédent texte l’alternative d’un renforcement en forme d’extension de l’actuel aéroport nantais.
Et le tour est joué comme pour se passer du non à l’Europe sans passer par la case consultation légale qui fait mauvais genre dans les rangs des gouvernements.
C’est d’ailleurs une véritable tendance, moins le pouvoir est pluriel plus les décisions sont prises seul à sens unique et taisez-vous les besogneux.
Il en est de même pour tous les sondages pour lesquels vous êtes contacté….Mais là aussi, le piège réside dans le choix du panel.
Il est censé être représentatif, oui, mais de quoi ? Qui décide de mettre tel pourcentage de gens de tel âge, de tel sexe, de telle religion, du niveau d’études…et cela peut aller jusqu’à la région choisie ou non.
Et encore a-t-on pu observer que les réponses diffèrent selon l’endroit, le moment où les questions sont choisies.
Et encore, ne parle-t-on pas de la manière dont elles sont posées et par qui…