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L’invraisemblable est arrivée une fuite sur un pipeline en Ile de France

Dimanche soir, une alarme de baisse de pression sur le pipeline Ile de France, le PLIF de Total, sur le tronçon, qui relie le dépôt de Grangeville dans les Yveline et la raffinerie de Grandpuits en Seine et Marne, s’est déclenché, vers 22h 35 signifiant une rupture de celui-ci.

Il se trouve qu’à travers ce pipe s’écoulait non pas un produit fini hautement inflammable, mais du pétrole brut dont l’écoulement produit les mêmes effets qu’une marée noire, sauf que cela se passe sur terre.

Selon la préfecture, de 4 à 7 hectares de champs sont concernés, a Autouillet, ainsi que des rues dans les communes des Vicq, Boissy sur Avoir et Douillet, pour une surface totale de 9 à 12 hectares, selon la gendarmerie.

Le pétrole brut est visqueux, sent mauvais, mais ne risque pas d’exploser, contrairement aux produits finis, issus du raffinage, tel que l’essence.

Il faut croire que Total, malgré ses bénéfices énormes, n’a pas la baraka, car une fuite de pétrole sur un pipeline qui traverse l’Ile de France « c’est un coup à pas de chance ».

Une fois que le pipeline n’est plus sous pression plus grand-chose ne peut s’en échapper et on part pour des mois à nettoyer les zones souillées et récupérer la terre imbibée de pétrole, qui appartient à deux agriculteurs, une terre pas facile à traiter.

Total a activé sa cellule de crise et son plan de surveillance et d’intervention, en expliquant que des investigations sont en cours pour déterminer les origines de la fuite qui peut résider dans un mouvement de terrain, en excluant l’usure de la conduite.

Les dégâts sont importants mais localisés, c’est Total qui va se charger de l’ensemble des opérations, sous le contrôle des services de l’Etat.

C’est un gros sinistre d’origine accidentel, de responsabilité civile, de dommages matériels, de perte de produits et de pertes d’exploitation, susceptible d’être assuré.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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