Les records sont battus et risquent bien d’être éphémères tant le mouvement de bascule prend son élan.
Hier le gaz oil se trouve supérieur en prix que l’ordinaire ou le non plombé.
Hier, à cette époque, mieux valait se chauffer au lieu de la tentation de se baigner par trente degrés.
Remarquez ce dernier point tombe à pic tant le record de centrales nucléaires en activité d’exercer est au plus bas.
Et, pendant ce temps là certains s’amusent à savoir qui consomment le plus.
Ainsi, scoop de dernière heure que personne ne savait, c’est dans les quartiers riches où s’entassent en ghettos les plus riches, que chaque appartement est transformé en petit Versailles.
Et l’on constate que c’est dans certaines provinces, Bretagne en tête, que le nombre de Kwh/habitant dépasse l’entendement ou plutôt la moyenne constatée ailleurs.
Sacrés journalistes en studio qui savent tout.
Déjà, dans la semaine précédent la grande marche de la gauche unie, ceux-ci avaient rêver qu’il n’y aurait que peu de monde d’autant que sœur météo avait annoncé de la pluie.
Or, de pluie il n’y a pas eu.
Alors, en informant en direct, les mêmes disaient qu’il faudrait avoir les chiffres officiels pour savoir si du monde sur le pavé, il y avait.
Et, d’insister en affirmant que le discours du célèbre tribun n’avait pas son aura habituel.
Patatras, la journaliste de terrain qui accompagnait les manifestants faisait valoir le très grand enthousiasma de la foule massée en ferveur autour du beau parleur.
Alors, évidemment, gros plans devaient être faits sur le peu dégâts, mais c’est déjà de trop, occasionnés par des farfelus qui se foutent complètement des mots d’ordre donnés pour se faire valoir.
Mon voisin, assez éloigné tout de même, rencontré dans une rue semi-piétonne où les véhicules à moteur en tout genre pullulent, me raconte effaré.
Il a vu une annonce immobilière qui l’a terrassé.
Un appartement de 2 Pièces (!) de 28M2 y était vendu.
Et, le prix demandé était plus élevé que son beau pavillon de 5 pièces principales accompagné d’un bau terrain en jardin permettant de n’avoir pas de vis à vis.
« Où allons-nous mon bon monsieur ? ».
Effectivement où en est le coût de la vie ?