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Si le couvre-feu ne produit pas les effets attendus il faut s’attendre à pire

On attend du couvre-feu, dans les semaines à venir, une réduction sérieuse de l’arrivée dans les hôpitaux de malades porteurs de la Covid-19, c’est pour atteindre cet objectif que le couvre-feu a été instauré dans les départements dans lesquels la capacité d’accueil dans les hôpitaux est le plus affectée.

Les habitants de ces départements, en restant chez eux entre 21 heures à 6 heures, sauf cas particuliers, seront moins exposés à la contamination, à condition de ne pas contourner l’objectif du coupe-feu en replaçant, les sorties par des soirées privées jusqu’au bout de la nuit, que le pouvoir n’a pas le moyen d’empêcher.

En agissant ainsi, les gens risquent la maladie, de contaminer leur entourage, tout en obligeant le pouvoir, si les objectifs ne sont pas atteints, de prendre d’autres mesures, plus contraignantes encore, tout a été dit à ce sujet.

Nous sommes entrés dans l’heure d’hiver, qui a permis un jour de dormir une heure de plus, mais qui est aussi l‘occasion, chaque année, quand arrive le dernier dimanche d’octobre, pour les piliers de comptoir de discuter et de rediscuter encore du passage à l’heure d’hiver, café après café, bière après bière ou de boissons plus forte, la discussion s’anime, mais cette année c’est le couvre-feu, il faut être rentré à la maison à 21 heures.

La semaine dernière, quelque 20 millions d’habitants, avaient été sommés de reste chez eux, passé 21 heures et maintenant ils sont 46 millions dans ce cas.

Même si les restaurants et les rues se vident, les questionnements vont bon train, 50 000 contaminations ont été enregistrées dans l’Hexagone ces dernières vingt-quatre heures et beaucoup d’hôpitaux sont submergés, les Français inquiets obéissent aux consignes, tout en s’interrogeant sur leur bien-fondé.

Malgré l’incompréhension et la colère, les habitudes se prennent, de nombreux amoureux des sorties des samedis soirs s’adaptent, les gérants de restaurants constatent avec soulagement qu’une partie de leur clientèle accepte de venir dîner à 18 h 30- 19 h 00, même si certains font la grimace, c’est comme ça et cela ne peut pas être autrement, ainsi, on aura le temps de regarder la télé, disent les plus sages.

La France rumine mais reste tranquille, peut-on constater partout, pour le moment, mécontents et incrédules semblent prendre leur mal en patience, le couvre-feu ne doit durer que six semaines, sauf si l’épidémie se développe et, avec le vote de la loi, prolongeant l’urgence sanitaire, le gouvernement a la possibilité de prolonger le couvre-feu, ce qui serait un moindre mal que le retour du confinement.

Heureusement, il y a une lueur d’espoir côté vaccin, l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS a confirmé que 10 candidats vaccins étaient en phase trois des expérimentations, celle qui précède les dépôts des demandes d’autorisation de mise sur le marché, avant fabrication.

Les grands laboratoires, forts des renseignements en leur possession, transforment dès à présent des usines existantes, à coups de milliards, en vue de lancer la fabrication des vaccins, qui ont fait l’objet d’importantes précommandes de la part des gouvernements, qui participent ainsi aux investissements, à réaliser, l’argent ne doit pas manquer.

Dans ces conditions on devrait disposer des premiers vaccins dès les premiers mois de 2021, sans pouvoir être plus précis.

L’Union européenne a précommandé quatre cents millions de doses, auprès de l’un des grands laboratoires, sur les rangs.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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