Les personnes souhaitant se rendre en Corse par avion ou par la voie maritime durant les fêtes de fin d’année devront avoir fait un test PCR ou antigénique soixante-douze heures avant l’embarquement sur un navire ou dans un avion vers l’ile, a annoncé le préfet et la directrice de l’agence régionale de santé, le 12 décembre, lors d’une conférence de presse à Ajaccio, pour s’appliquer à partir du 19 décembre et ce jusqu’au 8 janvier, pour toutes les personnes de plus de 11 ans.
Pour arriver à cette mesure, ils ont mené, selon eux, une large consultation avec les acteurs économiques et sanitaires de l’Île avant d’arriver à cette mesure.
Le préfet a expliqué que considérant la très grande disponibilité de tests que ce soit un PCR ou un antigénique, cela ne doit pas poser de difficultés aux visiteurs.
Si les résultats de ces tés n’étaient pas directement demandés par les compagnies aériennes ou maritimes, les passagers devraient remplir une attestation sur l’honneur certifiant qu’ils ne sont pas positifs à la Covid-19 et ne présentent pas les symptômes, ils devront être en possession d’un justificatif d’un laboratoire ou d‘une pharmacie, à présenter, en cas de contrôle, prouvant qu’ils ont passé le test, a souligné le préfet, sous peine d’une amende de 135 euros et d’une possible mise en quarantaine pour une semaine.
Pour s’assurer de la bonne marche de ce dispositif, des contrôles seront mis en place dans les ports et aéroports à l’arrivée et au départ, mais ces contrôles ne pourront pas donner lieu à un refus d’embarquement mais au versement d’une amende.
On ne sait pas qui effectuera ces contrôles, s’agissant d’accéder à un département Français, on ne voit que la douane ou la police des frontières, pour le savoir, il faudra le demander à celui qui a pris cette décision, assortie d’une amende pénale et sur quel fondement légal.
La directrice de l’ARS, a justifié la mise en place de cette mesure en Corse, en exergue de la situation particulière de l’Île, où le taux d’incidence du virus a fortement diminué, au moment où des flux importants de visiteurs sont attendus en provenance de territoires où le taux d’incidence est encore élevé, mais ce risque n’est pas particulier à la Corse, c’est le risque du brassage de la population sur le territoire national.