L’objectif de neutralité carbone du gouvernement se situe en 2050
Cet objectif, qu’il veut inscrire dans la loi risque d’être contrarié par l’accélération du réchauffement climatique qui conduirait au dépassement du seuil fatidique de 1,5°C, en continuant encore, pendant 30 ans à émettre des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Selon le dernier rapport du Giec du mois d’octobre dernier, il ne faut pas dépasser ce seuil, dont les conséquences peuvent conduire à l’effondrement de l’humanité.
Le respect de ce seuil est inscrit dans l’accord de Paris de 2015, qui bien que ratifié et entré en vigueur, ne prend pas la voie d’une mise en exécution, alors que nous restons plutôt sur une trajectoire de réchauffement de plus de 3°C, d’ici la fin du siècle, qui se met progressivement en place, bien que les mises en garde ne cessent de pleuvoir.
Mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre n’est pas un cas d’école, mais implique un changement du mode vie, surtout dans les pays développes, au point que personne ne songe, pour le moment à l’envisager.
Nous subissons actuellement des phénomènes climatiques extrêmes, dans l’hémisphère Nord, en plein hiver et dans l’hémisphère Sud où c’est l’été $, qui accréditent les prévisions les plus pessimistes, bien que le pire ne soit jamais certain.
Ceci étant, nous ne pouvons pas ignorer, les recommandations les plus drastiques à respecter dans les meilleurs délais pour rester dans les clous.
Ainsi, il faudrait :
- interdire de vendre des véhicules neufs aux particuliers pour mettre fin aux déplacements de loisir,
- rendre obligatoire le télétravail 2 jours par semaine ;
- multiplier par 6 l’usage du vélo ;
- supprimer le chauffage au fioul, limiter le chauffage des appartements, il n’est plus question de climatisation ;
- taxer l’électricité pour en limiter la consommation ;
- limiter l’achat de vêtements neufs ;
- relocaliser la production ;
- supprimer les vols en avion intérieurs courts et les vols hors l’Europe non justifiés ;
- rendre productive toute parcelle de jardin ;
- diviser la consommation de viande par trois ;
- instaurer des quotas sur les produits alimentaires importés ;
- doubler le nombre d’agriculteurs
Ce ne sont que ses exemples et on peut imaginer d’autre interdictions et restrictions à mettre en place progressivement pour mettre fin à la hausse des températures, en pensants que les populations s’y rallieront volontairement le moment venu.