Réflexions

Le traitement de Carlos Ghosn au Japon n’émeut pas en France les foules

Certes, il n’a pas eu de chance, en arrivant au japon dans son jet privé, sans savoir qu’il y risquait la prison, dans un pays qui ne pratique pas la présomption d’innocence et où il est passé directement de son jet privé, à la case prison.

Il ne nous appartient pas ici de parler de ses démêlés avec la justice japonaise pas plus qu’avec la justice en général.

Nous savons, qu’en tant que citoyen Français, il aurait en plus deux autres nationalités, il bénéficie au Japon, sans plus, de notre protection judiciaire, ce qui a été confirmé il y a peu par une personne autorisée.

Au Japon, la durée de la garde à vue est de soixante-douze heures pouvant être augmenté de dix jours supplémentaires de préventive ordonnée par le tribunal, renouvelable une fois sur demande du procureur.

Chaque fois qu’il compte être libéré, on lui signifie une nouvelle inculpation, avec une nouvelle garde à vue, à la clé et les demandes de remise en liberté, déposé par ses avocats sont systématiquement refusées.

Le juge, dont dépend son sort, est clair et net à ce sujet, il est persuadé de la culpabilité de Carlos Ghosn et que celui-ci se sauvera, une fois libre sous caution, en abandonnant celle-ci, quel que soit son montant, vu sa richesse et des relations dont il dispose.

Il connaît le dossier et a pu juger son « client » nous n’avons aucune raison de lui donner tort.

Il faut croire que de nombreux avocats, qui aimeraient bien le défendre, ne sont pas de cet avis, car pour eux la procédure pénale appliquée est dévoyée.

Dans une tribune au Monde, une cinquantaine d’avocats protestent solennellement contre la pratique des autorités japonaises dans la conduite des poursuites engagées contre lui, qui serait contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966, ratifié par le Japon.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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