La vaccination anti-Covid est une affaire lucrative pour les laboratoires qui ont mis les vaccins sur le marché
La première année devant la pandémie, sans vaccins et sans remède, le monde était désarmé, on n’avait même pas de masques, d’où le recours au confinement qui a paralysé les économies des pays, en ajoutant à la crise sanitaire, une crise économique et financière.
L’annonce de la mise au point d’un vaccin inédit, par deux laboratoires, des vaccins à ARN messager, avec une mise sur le marché rapide, vaccins dont on connaît depuis les faiblesses, a été une divine surprise.
L’Union européenne a contribué, d’une manière significative, par ses achats au développement de ces vaccins, mis sur le marché par Pfizer-BioNTech et Moderna, mais aussi des vaccins classiques d’AstraZeneca et de Janssen, tombés en disgrâce, dont on ne parle plus, alors que les vaccins à ARN messager perdent rapidement leur efficacité, on est au deuxième rappel, après les deux premières injections, ce qui n’empêche pas de contracter la maladie d’où la recommandation d’un troisième rappel aux personnes vulnérables, qui auront ainsi reçu 5 injections.
Depuis, cinq autres vaccins ont donné lieu à des à une autorisation de l’Agence européenne du médicament et un sixième, celui de Sanofi- GSK est en cours d’examen, par contre, il n’existe encore aucun traitement spécifique, contre la Covid et surtout la Covid longue.
En matière d’achat de vaccins, l’Union européenne a innové en confiant un rôle central à la Commission, ce qui garantit une distribution équitable du vaccin entre les vingt-sept États membres, ce qui est important en soi, même si elle a été critiquée pour avoir acheté les doses nécessaires moins rapidement que d’autre États, car elle a été attentive aux prix exigés par les laboratoires, un sujet important pour les finances publiques qui en supportent le coût.
Les défis logistiques qu’implique la vaccination de masse ont été surmontés par la plupart des États européens alors que l’hésitation d’une partie de la population face à la vaccination a été une contrainte sérieuse, avec par conséquent des performances contrastées entre pays, qui a conduit à introduire des obligations, comme le pass sanitaire, qui a conduit à une hausse significative de la vaccination, notamment en France, alors que l’arrivée de nouveaux variants a eu un effet négatif sur l’efficacité de la vaccination, sur le plan de la contagion.