La France est en retard en Europe sur les énergies renouvelables
Le retard de la France s’explique par le fait qu’elle produit 75 % de son électricité à partir de sources non polluantes, ses réacteurs nucléaires, ce qui n’est le cas d’aucun autre pays, tous tributaires plus largement qu’elle des énergies renouvelables.
En 2017, les énergies renouvelables ont représenté 17,5 % de la consommation finale d’énergie de l’Union européenne et onze pays ont déjà atteint leurs objectifs 2020, les deux premiers sont la Suède et la Finlande, les deux derniers sont les Pays Bas et la France, selon les données officielles publiées le 12 février
Pourtant la France bien placé avec ses ressources hydrauliques, mais l’éolien et le solaire ne progressent pas assez vite à cause des retards imputables aux oppositions traditionnelles, qu’il faut purger au coup sur coup et qui retardent systématiquement tous les projets d’équipements.
Dans sa stratégie, Europe 2020 prévoit d’atteindre 20 % d’énergie consommée à partir de sources vertes, hydraulique, éolien, solaire et biomasse, chaque pays a ses propres objectifs en fonction de sa situation personnelle et de potentiel.
La Suède arrive en tête avec un objectif de 90 %, atteint à 54,5 %, la France à 16,3 % en retard de 6,7 points, par rapport à son objectif mais à 1,2 points seulement de la moyenne.
Par type d’usage, 30,7 % de l’électricité consommée dans l’Union européenne provient de sources vertes, en particulier de l’éolien, dont l’éolien en mer, qui détrône pour la première fois l’hydroélectricité.
Par ailleurs, 7,6 % de l’énergie utilisée dans les transports provenait en 2016, d’énergies renouvelables pour un objectif fixé à 10 % en 2020.
L’‘Union européenne s’est engagée pour 2030 à porter la part des énergies renouvelables à 32 % de sa consommation d’énergie.