La Commission européenne anticipe une hausse de l’inflation en 2023, alors qu’aux États-Unis on constate un ralentissement de celle-ci.
Tout est une méthode de calcul, en dépendant de la composition des valeurs sur lesquelles se calculent les indices officiels, la prévision dans la zone euro, qui est une moyenne, est de 6,1 % contre 4 % escomptée jusqu’à présent, l’indice de l’INSEE, qui sert uniquement en France à l’indexation du Smic, n’est pas en pointe dans l’Union Européenne l’UE, mais de toute façon, les salaires et les pensions ne suivent pas.
Peu importe l’indice officiel, celui qui compte pour les ménages est le coût moyen de leurs achats dans les grandes surfaces « le prix moyen du panier de la ménagère » qui a augmenté de 10 % à 12 % sur un an constaté fin septembre. C’est ça l’inflation réelle pour le consommateur.
Dans les grandes surfaces, on constate que le pouvoir d’achat de la clientèle n’a pas augmenté, le volume des achats a baissé et les clients choisissent les produits en fonction des prix, les gagnants sont les marques des distributeurs et, de plus en plus, les premiers prix, les marques nationales devront faire des promotions, pour retrouver leurs parts de marché, la solution de réduire le poids ou le volume des produits mis en vente, pour ne pas augmenter leur prix, adopté par certaines marques est une mauvaise manière, généralement mal perçue.
On voit aussi des produits disparaître du marché, en attendant une hausse, avant de revenir, la dernière manie et d’indiquer sur les emballages, l’origine France des matières, premières, le lieu de fabrication, la date de création de l’entreprise, voire si c’est une entreprise familiale et, faute de mieux, on a vu sur un paquet de beurre la mention « maison française » ce qui est maladroit, en laissant supposer le pire.
Le consommateur, habitué en France à de bons produits est attentif à la qualité, dans la gamme de ce qu’il peut acheter, en fonction des prix, inutile de chercher à noyer le poisson, avec des mentions « cocorico ».
