Éphéméride : ça s’est passé un 23 juin
Le 23 juin 1789, le roi Louis XVI à l’Assemblée, demande aux députés la séparation des trois Ordres et leurs délibérations en trois salles différentes. Une partie du Clergé et de la Noblesse acceptent, mais nombre de députés s’y refusent. C’est dans ce contexte que Mirabeau dit au marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies du roi « Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ».
Le 23 juin 1868, Christopher Latham Sholes dépose, aux États-Unis, un brevet pour son invention de la « type-writer » (la machine à écrire). Cette première version ne permet que de taper des lettres majuscules et sans voir le papier lors de la frappe. Il faut attendre 1873 et le rachat de ce brevet par Remington. Il perfectionne le système lance la première fabrication en série de machines à écrire, où le papier est visible sur un chariot.
Le 23 juin 1894, le baron Pierre de Coubertin remet au goût du jour les Jeux Olympique de l’époque de la Grèce Antique, qui réunissaient tous les 4 ans des athlètes Grecs pour des compétitions sportives. C’est ainsi, que les délégués de neuf pays fondent le CIO (Comité International Olympique).
Le 23 juin 1956, Gamal Abdel Nasser est élu – par référendum – président de la République Égyptienne, avec 99,8% des suffrages. Il succède à Mohammed Néguib qui a été évincé du pouvoir en 1954. Nasser restera à la tête du pays jusqu’à sa mort en 1970.
Le 23 juin 1985, un boieng d’Air India et victime d’un attenta commis par des extrémistes sikhs. Il assurait la liaison Toronto (Canada) / New-Delhi (Inde), il a explosé au-dessus de la mer d’Irlande.
Le 23 juin 1988, aux États-Unis, devant une commission du Sénat, le climatologue en chef de la NASA, James Hansen fait un exposé sur le réchauffement climatique. Il met en avant les activités humaines émettant du gaz carbonique qui ont pour conséquence d’amplifier l’effet de serre.
Le 23 juin 1999, moratoire de 3 ans instauré par la France, concernant toute nouvelle autorisation d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Cette décision a été motivée à la suite d’un avis de la Commission du Génie Biomoléculaire prônant un renforcement des mesures de biovigilance sur les maïs OGM. Outre la France, ce moratoire est adopté par le Danemark, le Grèce, l’Italie et le Luxembourg.