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Édouard Philippe tourne autour du pot au lieu d’annoncer l’abandon du projet NDDL

Le transfert de l’aérodrome de Nantes à NDDL a du plomb dans l’aile depuis l’abandon des hubs régionaux, dont Nantes devait être celui du grand Ouest, à côté de Lyon, Bordeaux et Toulouse.

Le premier hub régional à fermer était celui de Lyon, avec l’arrivée des « gros-porteurs « qui se posent à Roissy, à Nice et à Genève, accessibles de partout par le TGV, les seuls à être utilisé par les lignes internationales des principales compagnies aériennes.

Il reste quelques lignes intérieures, au départ de Paris, souvent saisonnières et les aéroports régionaux sont utilisés par les vols postaux, les transporteurs de colis et quelques vols de passagers « low cost » et des « charters ».

Une fois le projet de transferts de l’aérodrome de Nantes à NDDL, connus, on a vu se constituer des associations de défense de l’environnement, pour s’y opposer et autant de riverains de l’aérodrome actuel, pour le soutenir et ce avec tous les soutiens politiques régionaux, voire nationaux imaginables, ce qui a permis à leurs dirigeants respectifs d’en faire leur fonde de commerce, voire leur gagne-pain.

Un homme politique sans mandat électoral, que la charité qui m’anime m’empêche de nommer, jette encore maintenant de l’huile sur le feu.

Cette situation perdure depuis des dizaines d’années et a donné lieu, même dernièrement, à la commande d’études, de rapports et de consultations, pour gagner du temps et donner le change.

Cette pratique a permis aux gouvernements successifs d’éluder la question et de filer la patate chaude à leurs successeurs, ce qui n’est plus possible à Édouard Philippe, désormais, malgré lui, au pied du mur.

Il affirme devant qui veut l’entendre que la décision n’est pas prise, qu’il attend l’arbitrage du président de la République, qui de son côté ne dit rien, mais que la décision sera prise et annoncée avant la fin du mois.

Le fin du mois de janvier, c’est demain.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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