Canary : plus qu’une caméra de surveillance
Lorsque l’on m’a proposé de tester la caméra Canary, j’ai tout de suite accepté l’idée, je trouve intéressant ces technologies permettant avec une simple liaison internet de voir ce qui se passe ailleurs (chez soi lorsqu’on n’y est pas).
La caméra Canary est plus qu’une caméra, elle va – en plus en plus de l’image – il permet d’écouter, de mesurer la température, l’humidité et la qualité de l’air (pour cette dernière mesure, je n’ai pas compris sur quoi se baser Canary, car la qualité de l’air varie tout au long de la journée (et pour un Canary installé à la campagne, donc loin de la pollution de Paris).
Le Canary se présente sous la forme d’un cylindre avec un côté plat, c’est là où se trouve l’objectif de la caméra.
En parlant de la caméra, j’ai essayé des caméras qui sont rotatives et sur le moment je fus déçu que celle du Canary soit fixe. Dans la réalité, ce n’est pas un problème, l’objectif donne une image hyper-panoramique avec très peu de déformation. C’est splendide. Et au lieu de tourner la caméra pour faire un panoramique, on a le panoramique complet en une seule image.
Mais, avant d’avoir une image, il faut installer le Canary, je parle que maintenant alors que c’est la première chose à faire, c’est tellement simple et automatique, mais c’est tellement simple que quelques mots suffiront.
La seule chose, complexe, connaître le mot de passe de son réseau wifi, mais le Canary peut – également se connecter avec un câble Ethernet.
Il y a une application à installer sur son smartphone, dans mon cas un iPhone. Le Canary se pilote depuis son smartphone et une simple connexion en 3G suffit à avoir une bonne image.
Ensuite, une fois le Canary branché, il suffit de se laisser guider, ça fonctionne dès le premier essai (ce qui n’est pas toujours le cas avec les caméras IP).
On peut piloter le Canary en étant dans l’appartement ou la maison ou il se trouve, mais également – et c’est cela qui est important – de n’importe où. 2 conditions pour que la connexion soit possible. Que le Canary soit connecté à internet (donc ne pas éteindre sa box en sortant de chez soi, j’en connais qui le font) et que son smartphone soit – lui-même connecté à internet.
En plus de l’image, le Canary va indiquer la température, l’humidité et la qualité de l’air. Il intègre une sirène de 90 dB, que l’on déclenche à la demande. S’il y a un cambrioleur, ça pourra lui faire peur 90 dB c’est vraiment bruyant.
On déclenche l’alarme, mais inutile d’être devant son écran toute la journée, le Canary intègre un détecteur de mouvement, avec enregistrement dès que ça bouge et envoie d’une alerte sur son smartphone ou même sur la Watch (Apple).
Si le détecteur est réglé trop sensible, à la moindre mouche qui vole devant l’objectif et c’est une alerte (c’est vrai, j’ai fait l’expérience).
Il y a, également, la possibilité d’appeler des numéros d’urgence, à sélectionner, en fonction de ce qu’à détecter le Canary.
Pour qu’il n’y ait pas détection de mouvements lorsqu’on est chez soi, le Canary va gérer cela tout seul et passer du mode présent au mode absent quand cela s’avère nécessaire.
Enfin, le tour des possibilités Canary est très large.
Pour couvrir une maison ou un appartement, bien entendu, l’idéal est d’en avoir un par pièce, mais déjà un seul positionné à un endroit stratégique rendra de grand service.
Le Canary fait partie des meilleurs systèmes de surveillance que j’ai eu l’occasion de tester.