Y a-t-il un pilote dans l’avion France ?
Non, je ne veux pas parler de la comédie Américaine du début des années 80 « Y a-t-il un pilote dans l’avion » mais de notre pauvre pays, la France.
À moins d’un an de la présidentielle, ça semble partir dans tous les sens au sein du gouvernement.
Principalement Manuel Valls et Emmanuel Macron qui donnent de plus en plus l’impression d’être en campagne et de ne plus prendre au sérieux les dossiers en cours.
Notamment et principalement, en ce moment, « La loi travail », qui est d’inspiration « Macron » et qui est passée aux forceps avec le 49.3 par Valls.
Aujourd’hui la question n’est plus de savoir si cette « loi travail » est bien ou pas, elle est rejetée, avec des désordres qui vont en s’amplifiant.
Comme nos politiques sont très loin des problèmes quotidiens des Français, ils ne savent probablement pas la difficulté à faire le plein de carburant pour sa voiture. Pour eux, une voiture, ça roule, c’est propre et il y a un chauffeur. Ce n’est pas la vraie vie.
Bien entendu, on entend, quotidiennement, des ministres et même le président être offusqué par la situation.
Mais que font-ils pour débloquer cette situation ?
Rien !
Manuel Valls se trouve dans une impasse, il n’est envisageable de retirer sa « loi travail » après l’avoir imposé par le 49.3, il aurait dû réfléchit avant d’utiliser cette possibilité.
Maintenant, c’est trop tard.
C’est un peu comme à la fin de l’année 1995.
En 1995, c’était différent, mais ça me fait penser au Premier ministre de l’époque, Alain Juppé, et je ne sais plus quelle loi qui était rejeté. Résultat, la France bloqué et lui qui est resté droit dans ses bottes.
Mais, in fine, en 1996, Jacques Chirac, le président de la République, a du dissoudre l’Assemblé et il s’est retrouvé en cohabitation avec Lionel Jospin Premier ministre. On connaît la suite, élection présidentielle en 2002, élimination au premier tour de Jospin et second tour Chirac/Le Pen.
C’est à François Hollande, le président de la République, de sonner la fin de la partie.
À part désavouer son Premier ministre et le gouvernement qui va avec, il n’y a pas 36 solutions.
Il peut essayer de nommer un nouveau Premier ministre suffisamment consensuel pour satisfaire une chambre où la gauche est fragmentée.
Mais, solution la plus simple et probablement la plus efficace : la dissolution de l’Assemblée et terminer son quinquennat en cohabitation.
Ça permettra :
– De débloquer la situation la « loi travail » pourra être retirée
– Dux prétendants à la présidence de ne pas jouer au ministre et au candidat en même temps
– À François Hollande de faire ce qu’il veut et pourquoi de se représenter