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Vers les 10 Milliards : Démographie, Climat et Perspectives Futures

Nous sommes 8 milliards de personnes sur terre et devrions être 10 milliards d’ici la fin du siècle, selon les projections de l’ONU.

Les projections de l’ONU sont basées sur l’expérience du passé, mais nous ignorons dans quelle mesure les perspectives de l’évolution du climat sur la vie sur terre ont été prises en considération pour faire cette dernière prévision. Nous étions 8 milliards sur terre le 15 novembre 2022 et selon les estimations de l’ONU, nous étions 6,1 milliards en 2000.

Puis, seulement entre 1,55 et 1,76 milliards en 1900, alors qu’en 1600, il n’y avait que 679 millions d’habitants sur terre. La terre était peu peuplée, il y avait probablement des habitants un peu partout, qui ignoraient ce qui se passait ailleurs, que les explorateurs ont découverts en parcourant les océans avec leurs voiliers.

Un indice précieux est celui du taux de fécondité dans le monde, dont dépend la croissance, mais aussi la stagnation voire le recul. Un taux qui varie d’un pays à l’autre, avec une chute générale, car le taux moyen de fécondité, c’est-à-dire le nombre d’enfants par femme pouvant enfanter, est passé de 2,1 dans les années 2016 à 1 % en 2000. La baisse du nombre de naissances est surtout sensible dans les pays en voie de développement, et moins chez nous.

Aujourd’hui, les pays prospères se dépeuplent et sont tributaires de l’immigration, dont dépend leur survie, posant ainsi des problèmes politiques délicats. Une situation que la classe dirigeante a du mal à reconnaître, mais qui est réelle et ne date pas d’hier. Il serait donc erroné de la sous-estimer, et cela a pour conséquence que le remplacement des populations est plus avancé que l’on ne croit. La preuve la plus flagrante est le fait que de plus en plus d’enfants d’immigrés font des études supérieures avec succès, ce qui leur permettra de s’intégrer à la société sans avoir à occuper les mêmes postes réservés à leurs parents.

L’évolution démographique semble aller de pair avec la croissance des connaissances, mais elle devra aussi s’adapter à l’évolution du climat, ce qui reste le grand inconnu.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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