Se battre durant des mois, ne pas lâcher prise, avoir par moments des coups de blues, mais se projeter, vouloir avancer, vouloir en sortir.
Ne jamais baisser les bras ou pas vraiment, même si certains jours rien n’aller comme il le fallait.
Mais, c’était passager, le lendemain, la mésaventure était un mauvais souvenir, un mauvais rêve, c’était un peu mieux que les jours précédents.
Une progression très lente, laborieuse, millimètre par millimètre, ce sont ces progrès imperceptibles qui permettent de s’en sortir, de retrouver l’avant ou presque.
De préparer l’après, de pas imaginer que quelque chose allait bloquer définitivement cette progression.
Un dernier détail à régler, presque rien, une dernière intervention, un risque minime, mais un risque tout de même. Car jamais un risque ne peut se maîtriser totalement.
Quel gâchis, quel dommage, toutes ces semaines, ces mois d’effort anéantis en un instant.
Fallait-il que ça s’arrêter avant de commencer, non, il ne faut jamais baisser les bras. Tant qu’il y a une lueur d’espoir, il faut avancer, se battre pour y arriver, pour s’en sortir.
Mais, ça ne marche pas toujours, la preuve en est, ce risque, c’est produit, sonnant le clap de fin.