Malheureusement, le gouvernement par la voix de son porte-parole constate que le régime actuel produit des inégalités surtout pour les précaires et ceux qui ont un chemin professionnel avec des trous dans la raquette.
C’est beau, c’est bien, c’est grand.
Mais pourquoi alors agir en voulant réduire les droits de ceux qui travaillent par alternance sous prétexte qu’au chômage ils toucheraient plus qu’en travaillant.
C’est vrai qu’il est paradoxal qu’un employeur puisse faire embauche plus bas que terre en s’appuyant sur les indemnités chômages de la collectivité pour rendre le principe plus attrayant.
Il ne viendrait jamais à l’idée au gouvernement d’obliger ces entreprises à réellement bien mieux payer leurs salariés et ce à plein temps.
C’est vrai que ce serait vraiment supplice au moment même où le constat est que le Cac40, regroupant les plus entreprises françaises actions rien que pour elles, a enregistré son meilleur score depuis 20 ans.
Il ne faudrait vraiment pas gâcher la fête aux jouisseurs actionnaires, et leurs inféodés patrons aux primes merveilleuses.
Déjà que la Covid massacre au propre et au figuré des milliers de travailleurs, ce n’est pas la peine de demander à ces futurs encore plus riches d’aider les autres.
Sans faire de politique, voilà ce qu’est le capitalisme libéral sans social.
Ceci dit, une bonne nouvelle.
Devant le fiasco de la (non) distribution des vœux électoraux, le parlement, à l’injonction du gouvernement, devrait voter une loi pour que ce travail revienne dans la sphère étatique.
Et c’est ainsi que pour une bonne cause, il est possible (à voir tout de même) de passer devant les ordres de la collectivité européenne.
Encore un effort, et sans doute pourront-ils tous constater que cela peut être également pour d’autres sujets subalternes tels que les retraites, la dépendance et pourquoi pas le revenu universel.
C’est juillet, en vacances les neurones sont libres de penser.
Détendez-vous !
