Réalités gigognes
- « Dans la réalité le vent souffle surnos corps, il y a une action physique, il est chargé par l’essence de ces corps qui furent touchés par la proximité. Dans un rêve le vent souffle sur nos esprits, il est chargé par le temps et l’espace qui n’ont pas d’importance, nous les recevons depuis si longtemps et lorsque nous naissons nous sommes influencés par eux mais sans le savoir…»
- A quoi ressemble l’esquisse d’un sourire dans un rêve?
- Cela se passe de l’intérieur, vous naviguez sur les vagues d’un être que votre esprit a choisi et lorsque vous êtes au sommet d’une crête son océanité vous sourit et vous souriez aussi… Deux sourires se conjuguent pour ne plus former qu’une seule
- Quand avez-vous commencé à voyager?
- Il y alongtemps
- Vous aimez le mouvement de votre corps?
- Oui, il fait bouger mon
- Où étiez-vous pendant ces dernières décennies?
- Quelque part à vous attendre…Et vous?
- J’essayais de vous trouver.
Ils avaient déjà fait l’amour avec d’autres mais après leur rencontre la fusion de leurs corps et de leurs esprits avait tout annulé… Ils se rendormirent ensemble et se rejoignirent dans le même rêve. Ils se rencontraient devant un endroit qui défiait le temps par le type d’architecture. L’air soufflait comme dans un rêve… Elle lui demanda :- « Voussavez comment souffle le vent dans un rêve, quelle est la différence entre la réalité et le rêve ?»
- « Dans la réalité le vent souffle sur nos corps, il y a une action physique, il est chargé par l’essence des corps qui furent touché par la proximité. Dans un rêve le vent souffle sur nos esprits, il est chargé par l’esprit des corps où le temps et l’espace n’ont pas d’importance, nous les recevons depuis si longtemps et lorsque nous naissons nous sommes influencés par eux mais sans le savoir…»
- « Mais comment le savez-vous ?»
- « Je l’ai découvert en vous cherchant…»
- « Mais je vous ai cherché et je ne le sais pas…»
- Peut-être que je ne le savais pas non plus mais je l’ai imaginé et c’est devenu la réalité.
- Quelle différence y a-t-il entre le bruit de la mer dans la réalité et dans un rêve?
- Dans la réalité nous entendons le mugissement de nos origines, nous sommes nés de l’eau, dans un rêve nous entendons les vrombissements conjugués depuis le commencement, c’est un autre son…
- Comment est-il ? Pourriez vous le décrire ?
- « Shshshshshshshsh » quand vous fermez la bouche en laissant une petite ouverture vous éjectez de l’air doucement en arrondissant la langue et en poussant. Les mugissements ressemblent à la voix des humains, ils sont issus du cri des animaux, ensuite ils se sont modifiés, mais souvent ils ressemblent encore à ceux des bêtes. Les vrombissements du sommeil des humains font bouger nos rêves comme celui des flots c’est un mugissement éternel mais beaucoup ne le savent pas… Beaucoup se sont endormis dans leur réalité etont
du mal à se réveiller…
- A quoi ressemble le ciel?
- A lamer…
- Et la mer?
- Ah Ah…..A un océan deciel…
- A quoi ressemblai-je?
- Vous n’existiez pas, je ne vous avais pascréé…
- Donc si j’existe c’est grâce à vous ?
- Non c’est grâce ànous….
– ?????
- Pendant un de nos rêves nous marchions sur une lande déserte parsemée de marécages. Nous étions portés par un vent aux origines récentes, il avait élargit notre sourire. Des landes stockeuses de plumes, remontaient les sillons irrigateurs. Puis, le bruit de nos ailes, jusqu’au sommeil des vents…Sans énergie et sans montée, sans propulsion, naviguant dans l’épaisseur des marais.
Après quelques courses dans les fossés du monde. Nous cliquetâmes devant le retour de l’onde. Dans les déserts des royaumes vides, abandonnés des monarques. A la recherche du vieux sas insalubre. Devant nous, des âmes mortes fuirent les landes infectées du reste d’un tout. L’épaisseur du sommeil fluidifiait nos rêves inutiles pour ne plus garder que celui où nous vivions enfin, ensemble. Alors nous avons su, nous portions en nous la frénésie du bruissement de nos ailes comme la clé inouïe des portes du néant. Nous étions seuls à voler.
Dans ce rêve, l’horizon étendait son bras infini. D’un geste, il a balayé la futile réalité. Un brouillard lumineux apparu au cœur de la ligne… Un trou béant d’antimatière. Derrière ces portes cosmiques, un vent portant soufflait doucement telle une lumière marée motrice. Nous flottions dans le secret de nos âmes.