Réalités gigognes

Ils avaient déjà fait l’amour avec d’autres mais après leur rencontre la fusion de leurs corps et de leurs esprits avait tout annulé… Ils se rendormirent ensemble et se rejoignirent dans le même rêve. Ils se rencontraient devant un endroit qui défiait le temps par le type d’architecture. L’air soufflait comme dans un rêve… Elle lui demanda :- « Voussavez comment souffle le vent dans un rêve, quelle est la différence      entre la réalité et le rêve ?»

du mal à se réveiller…

–    ?????

Après quelques courses dans les fossés du monde. Nous cliquetâmes devant le retour de l’onde. Dans les déserts des royaumes vides, abandonnés des monarques. A la recherche du vieux sas insalubre. Devant nous, des âmes mortes fuirent les landes infectées du reste d’un tout. L’épaisseur du sommeil fluidifiait nos rêves inutiles pour ne plus garder que celui où nous vivions enfin, ensemble. Alors nous avons su, nous portions en nous la frénésie du bruissement de nos ailes comme la clé inouïe des portes du néant. Nous étions seuls à voler.

Dans ce rêve, l’horizon étendait son bras infini. D’un geste, il a balayé la futile réalité. Un brouillard lumineux apparu au cœur de la ligne… Un trou béant d’antimatière. Derrière ces portes cosmiques, un vent portant soufflait doucement telle une lumière marée motrice. Nous flottions dans le secret de nos âmes.

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