Quelle info !
Sa vie s’en est trouvée radicalement modifiée.
Les journalistes s’en sont accaparés, avides qu’ils sont de saisir les sensations fortes.
Tout avait commencé par l’appel désespéré d’une femme à des forces de l’ordre de son pays.
Ne se trouvant pas sur le bon territoire, la désespérance annoncée a été retransmise à ceux qui pouvait agir sur ce lieu, amplifiant ainsi le phénomène.
Sans ménagement aucun, l’homme, le mari, le conjoint est mis en garde à vue.
Les circonstances sont graves : viols, enfermement, séquestration forcément forcée.
La femme n’en pouvait plus de subir ces sévices depuis de nombreuses années déjà.
Une ouverture s’est faite.
Elle a pu appelée à l’aide.
Le scénario était le bon.
Les médias en ont fait leurs choux gras.
Mais, patatras, tout s’écroule.
La femme est de fait une grande malade.
L’homme est libéré sans condition.
Les journalistes se sont retirés.
Ma foule s’est écartée.
Circulez, il n’y a rien à voir.
Reprenons nos affaires coutumières.
Et tant pis pour celui qui aura subi les commérages, les ragots et crachats.
Ce ne sont que les dommages collatéraux sur un être placé là dans de mauvaises conditions.
Mais certains voisins, malicieux, relèveront sans doute, qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Et même s’ils savaient que la compagne pouvait aller et venir sans contrainte, il considère anormal qu’elle s’est crue obliger de faire.
L’homme sera ainsi toujours obligé de porter un fardeau supplémentaire puisqu’il est de notoriété publique, désormais, que la dame est une grande malade.
Bien entendu, aucun journaliste de s’excuser pour la gêne occasionnée.
Quelqu’un pourrait-il expliquer le pourquoi du comment d’avoir reçu un message via une boîte à courriels d’un individu me parlant d’une opération réalisée dans une grande surface de distribution d’outillage alors que le paiement de l’achat s’est effectué par carte bancaire.
Aucun document n’a été rempli, aucune adresse de fournie.
Ah l’informatique…