Lettre aux français (fin)
Et l’illuminé nous sert une litanie de propositions qu’elles sont bien belles faisant semer le doute que sans aucun doute le peuple est incapable de le faire lui-même tout seul sans un instit à la barre.
Étrangement, il porte dans ce dernier élément la question de l’immigration, en proposant mine de rien des quotas, mais il est vrai qu’il n’ pas porté au fronton de son courrier la Liberté, la Fraternité et l’Égalité.
Si pour lui, il n’est pas question de revenir sur certains acquis sociétaux tels la peine de mort, l’Ivg ou le mariage pour tous, il met sur le tapis la notion de laïcité ? Alors qu’il nomme personnellement le petit personnel, deux ministres au demeurant homme et femme pour faire genre parité, pour faire ressortir le contenu de cette multitude de débats, il se réserve, noir sur blanc, le droit de tirer les conclusions qui doivent découler de ce qui remontra… et il est intéressant de remarquer à la presque fin de cette œuvre qui devrait rester comme un cas d’école, que cet homme croit suffisamment en lui pour oser continuer ainsi : il propose que chacun « puisse évoquer n’importe quel sujet concret ».
C’est vous l’avez vérifié le « concret » qui prend tout son sens et l’emporte sur la raison.
Enfin, maintenant l’on a bien compris que l’illuminé nous a fait la leçon.
Nous savons maintenant comment marcher droit.
Il lui suffit maintenant lui faire savoir ce que l’on a bien compris.
Peut-être simplement en lui rappelant nos droits qui sont supérieurs aux siens puisque nous sommes le peuple bien plus majoritaire qu’il ne le pense.
Il n’est pas certain que cet air de pipeau sied bien aux vrais gilets jaunes qui ne cassent rien au premier degré.
Mais, peut-être se serviront-ils de cet air pour aller encore plus fort dans leur droit de dire ce qui ne va pas à l’extérieur de ce que dit le petit jeune pour faire politique autrement.