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Les médecins généralistes de plus en plus favorables aux pratiques complémentaires

Médoucine, réseau de praticiens recommandés en médecines douces, a mandaté le cabinet Quintessens afin de sonder 100 médecins généralistes sur leur rapport aux médecines douces.

L’objectif : mieux comprendre leurs préoccupations et leurs attentes.

Les médecins généralistes de plus en plus conscients des bienfaits des médecines douces

La plateforme Médoucine regroupe aujourd’hui 2 500 praticiens en médecines douces. Plus que jamais engagée dans la reconnaissance des pratiques complémentaires, le réseau a mandaté le cabinet Quintessens afin de conduire une étude auprès des médecins généralistes sur leur rapport aux pratiques complémentaires. 100 médecins ont ainsi été interrogés du 15 au 25 mars 2023 par le biais d’un questionnaire en ligne.

Selon l’étude, les médecins généralistes sont de plus en plus conscients des bienfaits des médecines complémentaires : plus de 8 médecins sur 10 estiment que les pratiques complémentaires sont des compléments à la médecine traditionnelle mais aussi un bon moyen de prendre soin de soi et devenir acteur de sa santé.

47% des médecins interrogés ont d’ailleurs déjà expérimenté pour eux-mêmes une pratique complémentaire. 35% sont également formés en médecines douces ou envisagent de le faire prochainement. Parmi les pratiques les plus privilégiées, on retrouve l’hypnose, l’acupuncture et les thérapies brèves (Le but des thérapies brèves est de gérer la souffrance et de faire d’éliminer les symptômes rapidement et de manière efficace. Les thérapies brèves s’intéressent plus à la manière dont un problème va être résolu plutôt qu’aux causes de ce problème. Exemples de thérapies brèves : hypnose Ericksonienne, programmation neurolinguistique).

92% d’entre eux ont déjà recommandé une pratique complémentaire à leurs patients

Les médecins généralistes ne sont pas seulement favorables aux pratiques complémentaires pour eux-mêmes mais aussi pour leurs patients.

Selon l’étude, 92% d’entre eux ont déjà recommandé une médecine douce lors d’une consultation. Les plus courantes sont les psychothérapies avec 87%, l’ostéopathie avec 73% et l’hypnose avec 64%.

7 médecins sur 10 estiment que des patients sont revenus à un suivi médical régulier sur les conseils d’un praticien en pratique complémentaire.

Pour 8 médecins sur 10, la médecine intégrative qui consiste en une combinaison de traitements conventionnels et de pratiques complémentaires, serait donc pertinente, notamment pour les maladies de longue durée.

D’après l’étude, 86% des médecins interrogés estiment qu’il est dans l’intérêt du patient que ces deux approches collaborent mieux et 7 sur 10 pensent que les pratiques complémentaires devraient être mieux intégrées aux parcours de soin.

6 médecins sur 10 pensent d’ailleurs qu’elles devraient être remboursées par la sécurité sociale. Les psychothérapies sont en tête avec 55%, mais également l’hypnose et l’ostéopathie avec 37%, l’acupuncture avec 33% et les thérapies brèves avec 30%.

Alain Toledano, Oncologue, lors d’une conférence Médoucine sur la santé intégrative : « La santé se compose aussi de la santé psychologique, émotionnelle, sociale et environnementale. Intégrer toutes ces dimensions de la santé est aussi important que d’intégrer tous ses acteurs qui vont s’inscrire dans un parcours patient […] L’objectif de la santé intégrative c’est d’amener un bienfait sur l’état de santé du patient et de travailler en complémentarité ».

80% des médecins interrogés estiment qu’un annuaire de praticiens recommandés pourrait les aider à orienter leurs patients

Les médecins interrogés sont quasiment unanimes : s’ils ont globalement une image positive des pratiques complémentaires, 94% d’entre eux pensent qu’elles doivent être mieux réglementées pour prévenir et limiter les dérives. Il est aussi important pour eux de savoir si leurs patients font appel aux pratiques complémentaires.

80% des médecins interrogés estiment cependant qu’un annuaire de praticiens recommandés par des professionnels et leurs clients, aux formations vérifiées, pourrait les aider à orienter leurs patients. Les médecins généralistes ont globalement besoin de réassurance de la part du secteur, c’est d’ailleurs ce que souhaite leur apporter le réseau Médoucine.

« Si les pratiques complémentaires se démocratisent auprès des patients et des médecins conventionnels, nous avons conscience des interrogations qui subsistent encore sur le secteur. C’est pourquoi, avec la plateforme Médoucine, nous souhaitons faciliter l’accès aux pratiques dîtes douces à travers un réseau de praticiens recommandés et les faire connaître de manière plus pédagogique grâce aux différents conseils disponibles sur notre site Internet », appuie Solange Arnaud, fondatrice du réseau Médoucine.

Elliot

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