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L’argent des autres

Rien ne va plus dans le monde des argentés. Il suffit d’un revers de fortune pour que la parole donnée soit bafouée.

Les copains sortent leurs crocs.

Les charognards s’arrogeront le droit d’immoler la dépouille au fronton de leur capitalisme sans vergogne.

Mais, là, il est question d’une certaine idée de la presse à la française qui s’étiole à laisser venir les loups des montagnes envahissantes.

Que rester-t-il de cet hebdomadaire de libre pensée après être passé par les fourches caudines de la nécessité du bon capital ? Regardez les grands titres d’Outre Atlantique qui désormais dépeignent les autres pays à l’aube de leur propre esprit.

Cela a toujours été vrai.

Mais avant, les journalistes sur les lieux, visitaient, parlaient, regardaient le pays qu’ils couvraient.

Maintenant, qui n’est décidément plus comme cet avant, ces journalistes qui ne sont plus les mêmes, profitent des jouissances de ces pays censés être visités.

Et donnent leur avis subjectif après consultation d’informations prises sur Internet.

Et le flou, le grotesque, l’idéologie, prennent le pas du chemin de la vérité d’expression pour complaire à celle du capital qui ne recherche que le chemin des bénéfices.

Un journal, n’est plus une écriture, il est une valeur qui se doit sure à la bourse des échanges bénéficiaires.

Une entreprise financière comme toutes les autres en somme.

Un débat, organisé par les sachants d’eux-même, sur la démonstration de fortune obligatoire pour les membres du gouvernement.

Pour s’en sortit, le justiciable pas ravi du tout de faire savoir à ses enfants qu’il vit en bon bourgeois ; à la hauteur de sa fortune.

Et pour l’en sortir, certains font remarquer que les plus riches participent beaucoup au financement national en passant par les impôts.

Ben oui, puisque leurs salariés touchent à peine le Smic pour les faire vivre aisément.

Autre chose, se rappelle-t-on de la milliardaire femme qui ne payait que 8 % de l’équivalent de ses revenus.

Deux poids et mesure ou est-ce que ce n’est plus le cas à ce jour ?

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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