IdéesInfosRéflexions

La lutte contre les poux

Les peignes, lotions, shampoings et répulsifs en tous genres, en vente dans les pharmacies ont crû de 10 % en 2017, pour atteindre un chiffre d’affaires de 63,4 millions d’euros pour 4,56 millions de produits.

En 2017, sur le seul mois d’août, plus de 600 00 produits antipoux ont été écoulés, des chiffres qui reposent sur les ventes dans plus de 10 700 officines.

Les infections parasitaires dues aux poux de tête concernent tout le monde, pas uniquement les enfants. Il n’est pas honteux d’avoir des poux, qui aiment la vie en collectivité chez les petits, à l’école, centres de loisirs, et colonies de vacances et les adultes peuvent les attraper.

Ils profitent aussi, dit-on, de la pratique des selfies et du voisinage d’écrans à plusieurs, pour se propager, de plus en plus, chez les ados.

Entre 2 % et 20 % des enfants scolarisés seraient concernés par ce problème surtout dans les classes primaires.

Selon les services de dermatologie, notamment de celui de l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil dans le Val de Marne, les poux deviennent de plus en plus résistants, en raison de modifications génétiques qui empêchent les traitements d’agir sur leur système, ce qui oblige à changer de traitement, si le premier n’a pas réussi.

Il faut se méfier des shampoings antipoux qui pourraient expliquer la résistance de ces parasites aux insecticides, qui garantissent pourtant une efficacité à 100 %, mais qui ne se vérifie pas toujours.

Chaque famille dépense en moyenne 30 euros pour se débarrasser de ce parasite, soit trois fois le prix moyen d’un traitement, qui s’élève à 10 euros, pour réussir.

Ce marché est devenu celui d’un produit de grande consommation, avec une concurrence très vive et des effets de mode, un marché qui grossi d’année en année, tenu par de gros acteurs qui entretiennent une compétition permanente, avec une tendance vers le bio, le vegan et les huiles essentielles, dans un cadre publicitaire concentré sur les grandes marques.

Plus moderne que le traitement du passé qui consistait à raser le crâne pour combattre les poux.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page