Fête des parents : des émotions partagées, des cadeaux différenciés
À l’approche de la Fête des mères (25 mai) et de la Fête des pères (15 juin), CEWE, leader européen de l’impression photo, dévoile les résultats d’une enquête menée par l’institut Discurv. Objectif : explorer les ressorts émotionnels, les préférences d’achat et les différences de comportement entre ces deux célébrations familiales. Si l’amour filial est une valeur partagée, les façons de l’exprimer et les gestes associés diffèrent fortement entre les deux fêtes. Analyse.
Une générosité équitable… mais une préférence marquée pour les mamans
L’un des principaux enseignements de l’étude réside dans le budget alloué par les Français à leurs parents : 77 € en moyenne pour les mères et 76 € pour les pères. Une égalité apparente, qui traduit l’importance émotionnelle accordée à ces journées.
Cependant, 88 % des Français déclarent offrir un cadeau à leur mère, contre 67 % pour leur père. Un écart notable qui souligne la prépondérance symbolique de la Fête des mères dans les mentalités, héritage d’une tradition fortement ancrée dans la culture française.
Zoom régional : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine affichent les budgets les plus élevés (plus de 100 €). À noter cependant, des exceptions intéressantes : en Bourgogne-Franche-Comté et en Nouvelle-Aquitaine, les papas sont plus gâtés que les mamans, renversant la tendance nationale.
Des cadeaux stéréotypés mais révélateurs des affects
Le choix du cadeau reflète souvent des représentations genrées :
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Pour les mamans, les fleurs arrivent en tête (28 %), suivies des produits personnalisés, des chocolats et gourmandises, des expériences ou des accessoires de mode.
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Pour les papas, les vêtements/accessoires (14 %) dominent, devant les douceurs, les expériences et les cadeaux photo. À peine 2 % des Français osent offrir des fleurs à leur père.
Cette différenciation symbolique traduit à la fois les habitudes d’achat et les perceptions différenciées du rôle parental. Les produits personnalisés, notamment les livres photo CEWE, s’installent solidement comme des alternatives émouvantes et durables, quel que soit le destinataire.
Célébrer… sans toujours se souvenir
Si 75 % des Français affirment ne jamais avoir oublié ni la Fête des mères ni celle des pères, ils sont tout de même plus de 20 % à admettre avoir déjà omis l’une des deux. Et les écarts sont marqués :
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29 % des hommes reconnaissent des oublis contre 21 % des femmes ;
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40 % des 18-35 ans ont déjà laissé passer la date contre seulement 9 % des plus de 35 ans.
Ces chiffres montrent combien les jeunes générations, pourtant connectées, sont moins rigoureuses sur ces rendez-vous familiaux. Une alerte pour les marques qui ciblent ce public, mais aussi une opportunité pour les rappels personnalisés et les offres last minute.
Les langages de l’amour : des manières différentes de dire “je t’aime”
L’étude explore aussi un aspect plus intime : les langages de l’amour, concept popularisé par Gary Chapman. Résultat :
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Les moments de qualité arrivent largement en tête (50 % des répondants), devant les petites attentions/cadeaux(34 %).
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Les bisous et câlins sont plébiscités pour les mères (30 %), tandis que les mots gentils sont préférés pour les pères (25 %).
Le verbal l’emporte donc côté papa, quand l’affectif tactile l’emporte côté maman. Une dichotomie intéressante, qui éclaire la relation émotionnelle selon les rôles familiaux.
Enfin, lorsqu’il s’agit d’exprimer l’amour à sa mère, les Français privilégient le contact direct :
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20 % préfèrent dire “je t’aime” en face ;
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13 % au téléphone ;
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13 % via SMS ou carte.
Les 18-35 ans sont les plus démonstratifs (24 % le disent en face, contre 17 % des plus de 35 ans).
Deux fêtes, un même amour… exprimé différemment
À travers cette étude, CEWE met en lumière des pratiques à la fois constantes et nuancées. Si la Fête des mères reste la plus célébrée en termes de cadeaux, la Fête des pères n’en est pas moins essentielle dans le cœur des Français. La clé réside dans l’émotion transmise – par les gestes, les attentions, les moments partagés – plutôt que dans la valeur marchande du présent. Un enseignement précieux pour les marques, mais surtout pour chacun d’entre nous à l’approche de ces journées si symboliques.
étude réalisée en ligne par l’institut Discurv auprès d’un panel de 1 000 Français majeurs représentatifs de la population entre le 13 et le 17 mars 2025.