IdéesRéflexions

Faire autrement ?

Il semble que soulèvements banlieusardes sont stoppées.

Ou plutôt calmées, car le fond reste présent, près à se soulever au moindre prétexte.

Car, pendant ce temps, les choses habituelles continuent, demeurent.

De ci et là, des voitures s’enflamment spontanément, des personnes se font agressées.

Et, les gens de droite pleureront les milliards engloutis qu’ils pensaient pouvoir habiller la misère.

En s’occupant uniquement des façades – pourtant il fallait le faire – personne ne veut savoir ce qui se passe à l’intérieur des cages d’escalier, à l’intérieur des appartements où beaucoup se cloîtrent.

Les raisons en sont multiples.

Vouloir, les faire fuir est une vanité de petit bourgeois fier d’être dans son entre-soi.

Mais comme le dirait un d’extrême droite, ces gens-là sont également dans leur entre-soi.

Tout simplement, ils ne veulent pas en sortir.

C’est évidemment faux, il ferait mieux, lui, se poser la question s’il a un soupçon de désir d’en sortir du sien, alors les autres… En fait, la réalité est que les pauvres seront toujours pauvres.

Mais, ils le sont encore plus s’ils ne perçoivent même plus l’exemple de la possibilité de ne plus l’être.

Désormais, de plus en plus, ces gens demandent, ont besoin d’un véritablement accompagnement.

Non pas pour justifier de la réception de leur Rsa, mais tout simplement pour leur rappeler les possibilités d’un vivre ensemble, d’un lieux vivre dans la communauté.

 Et, pourtant, des acteurs sur le terrain, il y en a.

Mais pour quel projet commun ? Avec quels moyens ? Ce phénomène n’est pas nouveau.

Comme par hasard, dans les années 1950, des Hlm ont poussé dans l’urgence pour faire face à la crise du logement d’alors : les têtes pensantes avaient seulement oublié que les gens d’ailleurs qu’ils appelaient à la rescousse de leurs besoins avides de consommation devaient être logés…

Mais, le mot dignement avait été écarté ! Pourtant, les créateurs avaient eu une certaine conscience de dire que ces Hlm étaient provisoire en attente d’un meilleur.

Aujourd’hui, ceux-ci sont toujours debout avec leurs façades ravalées…

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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