Et si l’on était sérieux… (bis)
L’allongement des dates de préemption de la majorité des produits supprimerait le gâchis constaté dans les poubelles trop pleines.
Cela ferait bien plaisir aux techniciens qui n’arrêtent pas de le faire savoir à des commerciaux qui n’en veulent pas trop soucieux de la rente procurée par des rotations de stocks qu’ils voudraient encore plus rapides… Répercuter les baisses des cours des produits agricoles sur les consommateurs au lieu d’être ponctionnées par les intermédiaires et distributeurs avisés ristournerait gratuitement 340 millions.
Par contre demander d’annuler le relèvement de la marge distributeur ne résoudra pas la faible rémunération des paysans qui ont eux aussi besoin de remonter leur pouvoir d’achat et leur moral.
Et puis, pourquoi ne pas plutôt exiger que ladite baisse des matières premières ne soit pas conserver par le producteur qui augmenterait ainsi sans faire l’aumône ses conditions de vie ? Il faudrait, cependant, veiller à ce que l’équivalent aille bien dans leurs poches et non aux vampires sangsues habituels.
Les aides à la rénovation énergétiques devraient être calculées selon les réelles économies obtenues et non d’après le matériel acquis car acheter une montre de luxe donne toujours la même heure qu’une montre de pacotille fonctionnant même si les têtes pensantes pensent qu’à 50 ans… Par contre, la baisse qui pourrait être obtenue par une refonte de l’apprentissage du permis de conduite me semble faire aller tout droit à la faillite nombre de petites auto-écoles qui déjà ont bien du mal à survivre.
Car, il est bien beau de parler économies tout azimut, mais si c’est pour remplir la case pôle emploi ou aggraver encore plus la misère financière des classes populaires et moyennes, il vaut mieux y regarder à deux trois fois, coucou c’est moi, avant de faire n’importe quoi et reporter le problème sur les épaules de ceux qui ne vont pas.
En fait, c’est plutôt le logiciel qui nous anime qui devrait être changé avant qu’il ne déraille définitivement.