Et puis encore ?
Alors que tant d’individus, mais en général plutôt des hommes, se croient permis de dicter leur loi au nom de textes religieux écrits par leurs très ancien aînés d’un autre temps.
Alors, que tant d’individus croient encore que l’homme est supérieur à la femme.
Des femmes y croient également.
Alors que des individus pensant être sortis des cuisses de Jupiter, qui étonnamment est lui aussi homme, certes d’un autre temps.
Alors que beaucoup croient que l’argent fait plus que le bonheur.
Alors que le droit des aînés est toujours de vigueur dans certaines familles.
Certes généralement aisés, très aisés, voire riches, très riches, mais pas que.
Alors que certains veulent dicter à l’autre sa manière d’être, de se conduire.
Alors, que… J’ai bien aimé ce philosophe sorti de nulle part même si l’on sait ses origines.
Il a commencé par ne plus croire, lui qui chérissait tant sa thora.
Puis, pour faire court, il a expliqué qu’il faut, pour être libre, savoir penser différemment, au-delà de ses propres idées, avis et pensées plus ou moins bonnes.
La question est posée.
De quel droit, l’être humain ne peut disposer de son corps.
De quel droit la femme ne peut décider seule, devant la glace ou non, donner vie ou non ? De quel droit, le vieillard doit-il demander la permission de mourir ? Et cela vaut pour les plus jeunes, en somme pour tout le monde.
De quel droit interdit-on, hypocritement, un être de se droguer, de s’alcooliser ? De quel droit un individu se donne le droit de décider pour les autres ? La vraie démocratie est la décision de la majorité de vivre ensemble de telle manière ou telle autre.
Mais, elle n’a pas le droit de gérer la vie individuelle de chacun.
Si la somme des individualités fait sens de vivre ensemble, le retour de bâton d’obliger le moi intime à se soumettre s’appelle totalitarisme ; bonne année.