En feu de fêtes

Ainsi donc la messe est dite.

Le roi souverain a ripoliné la façade de son palais.

Si la vitrine est rajeunie, elle n’invite tout de même pas à y entrer si l’on en croit le nombre de politiques ayant refusé un portefeuille mesquin tant le maître des lieux veut y conserver son quant à soi.

Désormais, grâce au palais, le champ de bataille est bien défini.

A gauche toute, la vieille garde veille sur ses jeunes affamés dont il reste, à ce jour, une seule chose en commun : l’obéissance au vieux chef dont ils auraient peur qu’il ne tombe du haute de son bouclier porté par ses vassaux.

A droite tout extrême, si le chemises brunes ont été remplacées par des blanches à belles cravates, l’esprit « j’me fous de l’autre » perdure toujours encore plus fort.

Mais, cette extrême droite, qui voudrait tant qu’on ne la désigne plus de droite, est fière d’avoir fait sortir au 49/3 un texte migratoire dont ils rêvent d’ajouter quelques lignes bien senties.

D’ailleurs, sa cheftaine a encenser cet ancien penseur de sa mouvance qui tout en regrettant l’Algérie française a vanté les mérites de l’exclusion des immigrés.

Mais, la belle a ainsi fait savoir que côté libéral, elle faisait fort puisqu’elle est maintenant pour l’euthanasie puisqu’elle semble avoir salué le geste de son mentor.

Mais, il se pourrait bien que ce dernier ait voulu se loger une balle dans le pied.

Il s’est loupé devant le stress de ses idées avancées.

Toujours est-il que la droite modérée n’existe plus comme le centre droit qui n’a jamais eu de main gauche.

Seule restent, épars, quelques-uns de droite extrême ne sachant plus à quel saint se vouer devant le tour de passe passe du magicien élyséen.

Ce dernier a rendu magique le jeu du bonneteau si répandu sur les trottoirs populaires.