Réflexions

Des restaurants se mettent à l’écologie

On ne sait pas si c’est par conviction ou pour précéder la mode qui gagne du terrain, en tout cas, les restaurants sont de plus en plus nombreux à dénoncer la malbouffe ainsi que certaines pratiques dispendieuses de la haute gastronomie, réservée au monde friqué.

Le secteur agriculture-alimentation a une responsabilité notable dans les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique, selon le rapport 2017 du WWF, ce secteur représente près d’un tiers de ces émissions sur le territoire national.

Pour y remédier, des restaurants, ont choisi de soutenir une agriculture naturelle, voire biologique, paysanne et durable par la nouvelle orientation de leurs achats et de réduire leur propre empreinte carbone, en diminuant les protéines animales de leur carte et par des mesures anti-gâchis et la valorisation des déchets.

Les exemples du genre ne manquent pas, des restaurants qui cuisinent désormais selon des principes écoresponsables, tout en choisissant leurs fournisseurs qui favorisent la pêche équitable, les légumes bio, les viandes en provenance d’éleveurs paysans.

Certains ont inversé les proportions entre le végétal et l’animal en mettant les légumes au premier plan de leur carte, avec des recettes « bonnes pour le climat ».

Ils se soucient désormais pour la valorisation de leurs déchets en traitant avec des sociétés qui les transforment en compost et en énergie.

Ce système, qui a un coût, n’a pour le moment rien d’obligatoire dans une ville comme Paris, mais risque de le devenir, plutôt que de laisser la pollution gagner du terrain, en bénéficiant d’avantages fiscaux.

La bonne pratique qui s’instaure est un réflexe de tous les jours expliquent ceux qui s’y soumettent, en sachant que tout n’est pas parfait et peut-être amélioré.

Il ne faut pas négliger l’aspect hygiène en prouvant que sécurité alimentaire et conscience écologique sont tout à fait compatibles et il ne s’agit pas non plus de laisser filler les prix.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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