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Des jeunes Français se sont réunis pour la défense du climat à Bordeaux

Ils sont venus de toute la France, aux assises nationales Youth for climate, les Jeunes pour le climat, qui se sont déroulés, sur 4 jours, jusqu’au 14 juillet à Bordeaux, après celles de Nancy en avril, Ils se sont réunis dans une ancienne caserne, reconvertie en lieu écoresponsable, pour des dates, des rencontres et… la formation à la désobéissance civile.

Quelque 130 jeunes étaient attendus pour prendre part à cette deuxième édition des assises nationales et, en charge d’une mise à la disposition du lieu gratuit, les militants ont participé à une grande collecte de mégots oubliés sur le sol.

Ils se sont engagés à respecter le couvre-feu de minuit et, bien sûr, de veiller à ce qu‘aucun mineur ne consomme de drogue, ni d’alcool, alors que leur moyenne d’âge était de 17 ans, comme l’expliquait l’un des porte-parole bordelais, un jeune homme de 18 ans, qui venait juste de passer son bac en ayant participé au lancement de Youth for climate dans la métropole.

Pour lui, les marches ne sont pas suffisantes pour obtenir des résultats, il souhaite multiplier les actions plus tournées vers la désobéissance civile, le blocage comme le 28 juin aux Champs Élysées, une opération à laquelle, il a, selon ses dires, participé.

Ce jour-là, malgré la température élevée, près de 150 militants s’étaient rassemblés devant le Palais présidentiel pour dénoncer l’inaction climatique de l’exécutif.

Cependant, pour ce jeune militant, les blocages restent symboliques pour marquer les esprits en pensant possible de changer le monde en une ou deux semaines, en rappelant qu’à l’appel de la jeune suédoise Greta Thunberg, 170 000 jeunes Français avaient défilé dans de nombreuses villes du pays, lors de cette première grève scolaire internationale pour le climat.

Déçus, certains ont déserté le mouvement, ce qui fait que l’heure et à la remobilisation, d’abord il s’agit maintenant de préparer une génération à s’adapter au réchauffement climatique, faute de pouvoir l’éviter, en vue de la préparation, en septembre de la Week for the Future, en attendant les élections municipales en 2020.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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