De retour en avant
Décidément, cet homme réélu à faible majorité, persiste et signe dans son totalitarisme.
Il veut faire voir qu’il fait différemment des autres sans tenir compte des autres.
Et comme il fait du « En même temps » « qui qu’il en coûte » il se veut en parfait accord avec la Démocratie.
Quitte, bien entendu, à tordre le cou aux vérités hier affirmées.
Aujourd’hui, il se targue de vouloir baisser les impôts de la classe moyenne.
Mais, surprise, il défini celle-ci pour les salariés touchant entre 2 000 et 2 500€ nets.
Sans surprise, c’est juste la fourchette dans laquelle se situent les ex « gilets jaunes » ; vous avez dit ? Par contre, n’aimant pas les retraités somme il déteste les pauvres, il vaut les ruiner ou du moins ne pas les avantager.
Aussi, la baisse d’impôts ne les concernera pas.
Les derniers car ils n’en paient pas, les premiers car il estime que leur pension est déjà bien trop élevée.
Mais comme l’égalité devant les impôts n’est pas un vieux mot, toujours jeune à l’ordre du jour, il verra ailleurs comment faire.
Et, surprise, cela devrait concerner une nouvelle atteinte aux cotisations sociales destinées à pourvoir aux besoins des caisses sociales de solidarité.
Mais, sans surprise, la réduction recherchée touchera l’individu à peu de frais.
Toutefois, les 2 milliards qui seraient perdus enfleront le déficit de la France.
Aussi, ce cadeau serait donné dès que les conditions financières du pays le permettraient.
Car lui seul peut décider ce qui est bon pour les français en matière de dépenses.
Et, de toute façon, il aime l’air des grands patrons, il aime les grands patrons.
Le reste n’est que de la piétaille.
La nouvelle invention de la majorité relative du gouvernement vient de sortir.
Encore le coup de sortie, hors de propos, d’un article de la constitution interdisant à un député de faire voter une loi qui augmenterait la dette publique.
Il n’est plus question – mais est-ce que cela avait été prévu ? – de discuter du fond mais de la forme.
Surtout que celui qui a proposé son projet de contre réforme a pris soin de proposer une solution de recettes pour y pallier.
Mais comme toujours, fidèle à leur chef de file, cette majorité relative a raison contre tous.