Que cache cette gifle ?
Un jeune homme, pas particulièrement violant, pas un activiste, ni un révolutionnaire a mis une gifle à l’ancien Premier ministre, candidat à la primaire socialiste, Manuel Valls.
En dehors du côté illégal, on n’a pas le droit de mettre une gifle, que ce soit à l’ancien Premier ministre ou à, qui que ce soit, cela laisse transparaître un certain malaise.
D’ailleurs en lisant les remarques sur les réseaux sociaux, très peu condamne le gifleur, au contraire, les internautes semblent le soutenir et certains trouvent qu’une seule gifle c’est trop peu.
Le problème est que les électeurs commencent à trouver qu’on se moque d’eux, effectivement Manuel Valls candidat à la primaire socialiste critique … Manuel Valls Premier ministre, notamment sur l’usage du 49.3.
Mais, ce n’est pas spécifique à cet ancien Premier ministre, l’autre ancien Premier ministre représentant Les Républicains, n’est pas mieux.
Tout cela envoie un message trouble, et par moments cela conduit à des réactions épidermiques tel que Valls qui se prend une baffe, mais également la montée dans les sondages d’Emmanuel Macron, un candidat jugé comme une farce il n’y a pas si longtemps.
Valls vient de prendre une baffe, demain Fillon pourrait se faire entarter ou enfariné et on recommence.
Mais, baffe, tarte ou farine, tout cela montre qu’il y a une colère qui gronde, un ras-le-bol, où le seul moyen de s’exprimer reste une réaction épidermique.
C’est dommage, les politiques tirez enseignement de la baffe que Valls, c’est pris, la condamnation du fautif ne règle pas le problème et n’empêchera pas d’autre de faire de même.
L’élection présidentielle se rapproche et j’ai bien peur que les 2 candidats traditionnels : Fillon pour Les Républicains et celui qui sortira de la primaire pour le PS, soit éliminé au premier tour de l’élection présidentielle et que l’on se trouve au second tour avec Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.