Ça revient, de loin

Il paraît que les réseaux sociaux ont démarré les médisances entre citoyens bien intentionnés.

Toutefois, si certains veulent bien se rappeler le temps d’avant, ils se souviendraient d’une bizarre mésaventure arrivée à des photographes en herbe.

C’était un temps, très lointain puisqu’une décennie passée, Internet laissait la possibilité de commentaires sur des photos que quelques malheureux avaient l’audace de poster sur des murs encore confidentiels.

Et, là, la charge était lourde pour celui qui commençait et pire si manifestement il était novice en la matière.

C’était un déchaînement de haine de la part d’anciens qui croyaient, et sans doute croient encore s’ils sont toujours vivants, tout savoir sur l’art photographique.

Mais, ils ne faisaient que la duplication des violences exercées avant par les tenants de l’argentique contre ceux qui découvraient avec ravissement les intérêts du numérique.

A posteriori, il y en a une tonne qui doit se considérer minable au jour d’aujourd’hui… Mais, c’était le prélude à ce qui se passe désormais sur les trop célèbres réseaux sociaux où la violence fait monter les enchères d’un auditoire trop ravi de se lâcher de leur petite vie derrière un anonymat de mauvaise augure.

Remarquez, cela se produit avec la venue en parallèle d’un extrême droite qui ne se cache plus pour décrire sa haine de l’autre toujours si différent que soi-même.

Mais, n’avez-vous jamais vécu en tant que gamin, la joie solidaire d’un groupe forçant un autre seul, solitaire, à subir le joug des autres ? Cela s’appelait amusement, alors ; les adultes en rigolaient.

Aujourd’hui, c’est du harcèlement car les adultes sont moins gamins maintenant.

Ces lignes sont écrites à l’heure où l’Espagne risque fort bien d’un retour en arrière qui avait obligé nombre de ses compatriotes à fuir pour être les travailleurs migrants d’une France qui n’en voulait point sauf les résistants de première heure qui ne voulait pas de cette dictature à leur frontière…