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Brigitte la Première Dame de France a son statut et sa charte

L’Élysée a publié le lundi 21 août, en pleine période de vacances la « charte de transparence relative au statut du conjoint de chef de l’État ».

C’est une première sous la 5ème République, le Général de Gaulle n’y a certainement jamais pensé, pas plus que le président Mitterrand, dont l’épouse avait plutôt une forte personnalité.

On en a parlé pour la première fois, du temps de François Hollande, qui n’était pas marié et dont les « compagnes temporaires » faisaient parler d’elles.

Le statut de Brigitte Macron ne pose pas de problème au bon peuple de France, qui s’inquiète plutôt de ce qui l’attend à la rentrée, l’augmentation de la CSG qui pèsera sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires et sur celui des retraités « riches » ceux dont les pensions dépassent 1 100 euros par mois, pas de quoi faire bombance.

Ils se demandent aussi, avec inquiétude, si la réforme du Code du travail, en préparation par voie d’ordonnances ne va pas provoquer des désordres comme en 1995 auquel le Premier ministre de Chirac, a résisté, droit dans ces bottes et qui auraient pu, être aujourd’hui notre président.

Pour ce qui est du statut de Brigitte Macron, que le bon peuple de France se rassure, son entourage a assuré « il ne s’agit pas d’un statut juridique mais d’un engagement, qui ne vaut que pour elle et pour la durée du mandat d’Emmanuel Macron, et qui n’est pas contraignant pour ses successeurs, ni leurs conjoints. »

Certes, en France la charge présidentielle ne se transmet pas par héritage, mais le statut qui vient d’être créé servira d’exemple aux suivants.

Heureusement que le couple Macron n’a pas d’enfants car, sinon, il aurait fallu leur concocter un statut, ne serait-ce que pour éviter des dérives, souvenons-nous des aventures africaines du fils légitime de François Mitterrand, que les mauvaises langues appelaient « Papa m’a dit ».

Ainsi va la France.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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