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Ah ces assureurs !!!

Les assureurs avaient donné le ton grâce aux mutuelles dites sauvages.

Sauvages, car avec leur nouvelle organisation et l’absence d’actionnaires à rémunérer, elles avaient su réduire drastiquement les montants des assurances qu’elles appelaient cotisations pour mieux se démarquer de la concurrence à…terre.

Mais, de fait, elles utilisaient le vieux principe bien connu du monde de l’assurance : la masse.

Plus ton portefeuille était garni, plus les gains s’envolaient même si pour le particulier, le coût baissait.

Et, il ne s’agissait pas que de la cotisation par elle-même, mais de toutes les charges incombant dans un génial futur de faire plus avec moins.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’une d’entre elle déclare un chiffre d’affaire supérieur à 6 milliards d’euros.

C’était bien, c’était l’économie sociale.

Les dirigeants sous la surveillance d’un Conseil d’administration composé de sociétaires – c’est-à-dire les assurés eux-mêmes – étaient censés ne pas trop en profiter.

Et, il faut bien le dire, malgré quelques dérives de clans s’octroyant, par exemple, une vie de prince territorial, le système fonctionnait bien au profit de tous.

C’était l’économie sociale.

Aujourd’hui, il semblerait que ce soit une autre histoire où les coups tordus sont légion comme dans n’importe quelle affaire capitalistique.

Mais, et ce n’est sans doute pas un hasard, cela s’explique par le mélange des genres de cadres supérieurs venus des sociétés qui étaient qualifiées de traditionnelles enseignaient aux miteux intellectuels mutualistes l’art et la bonne manière de se comporter en vrai homme d’affaires.

Du gâchis de toute part, ce qui aurait pû être vertueux n’est plus qu’étranglement social.

Les assurés sont vraiment pris pour ce qu’ils sont : une masse à gérer.

Les salariés sont vraiment pris pour ce qu’ils sont un troupeau pressuré pour le plus grand bien être d’une caste dirigeante prenant ses quartier ici où là en bons squatteurs ou coucous pour les plus verts.

D’ailleurs, la messe a été dite en plein jour lorsque les deux entités se sont réunies une bonne fois pour tout dans le même temple argenté.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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