A l’inverse cela peut-être

C’est dérangeant tout de même.

Il n’y a que la gente féminine qui se plaint à porter plainte en justice de gestes déplacés, et parfois, malheureusement, bien plus, de la part du mâle rencontré.

L’on remarquera, que jamais, ho grand jamais, ce malaise, cette douleur ne proviendrait d’actes subis de plus grandes qui auraient profité de leur pouvoir de dominatrice.

De même, la gente masculine serait toujours sorti opportunément vainqueuse d’un rapport incertain pour mademoiselle ou madame, mais, jamais, ho grand jamais, pour l’autre.

Bien entendu, c’est évidant, que celui de 35 ans qui ose avoir un rapport avec une môme de 15 ans ne doit pas forcément être correct.

Il faut le châtier car il n’y a aucune excuse d’un adulte s’amusant sexuellement avec une ado, voire pré-ado et encore bien pire un enfant.

Mais, cela n’est-il jamais arrivé d’une femme dans la force de son âge d’en avoir fait autant avec la personne d’un autre sexe ou même sexe ? Pourtant, si l’on remonte, pas nécessairement très loin, des histoires presque anciennes qui ne souriait pas sachant un dépucelage d’un même à boutons de la part de la mère d’une copine, ou directement de sa tante ou de la, des, grandes en voie d’amusement ? Il n’est pas question de justifier la pédophilie, l’inceste pédophile qui évidemment s’apparente à un viol et pas que physique.

Mais, est-ce une honte de vouloir rééquilibrer les choses en rappelant que, si une femme, aussi jeune soit-elle, a quelques envies soudaines, ce n’est pas forcément qu’elle accepte d’aller plus loin, il en est de même pour les hommes même si l’expression culturelle – tu es homme mon gars, comporte-toi comme tel – oblige à ne pas en tenir compte.

Combien de fois, l’adolescent aura-t-il entendu de la part de ses copines que le « non » d’une d’entre elles pouvait certainement se transformer en un oui consentant, pourvu que les formes soient prises.

Si moi, je ne veux pas, dois-je avoir le courage de retirer cette main baladeuse d’un train bondé sans avoir honte d’un : « Tu n’es pas un homme ».