Réflexions

Un navire de croisière a été méchamment secoué au large de la Norvège

Ces navires de croisière « low-cost », qui empilent sans grâce les étages à cabines, au point de ressembler à des caisses à savon flottantes, ne devraient pas s’aventurer dans les eaux tumultueuses de la mer du Nord et rester sagement dans les eaux calmes, où ils ne risquent pas de se retourner par gros temps.

Ils n’ont rien de commun avec les derniers navires racés de la Transat, le France ou plus petit le Mermoz, qui faisaient sensation et qui ont terminé leur carrière en faisant des croisières remarquables.

Ce sont les 1 373 passagers, embarqués sur le Viking Sky, ils auraient pu être trois fois plus nombreux s’il avait fait son plein, qu’il a fallu secourir, près du littoral ouest de la Norvège, dont les moteurs sont tombés en panne, par une mer déchaînée.

Vu la situation périlleuse du moment, il a été décidé d’évacuer les passagers en les hélitreuillant depuis le pont du Viking Sky, une attraction, par temps de tempête que n’offre jusqu’à présent, aucun parc d’attractions, effectué par une noria de cinq engins.

D’après les premières informations transmises par les autorités, 397 personnes ont été hélitreuillés dans un premier temps, dont 17 ont été hospitalisés pour blessures à leur arrivée sur la terre ferme et, aux dernières nouvelles l’opération de sauvetage en cours devait être menée à son terme.

Lorsqu’il a lancé son appel de détresse, le navire dérivait vers des eaux côtières jalonnées de récifs rocheux où il risquait de se briser, d’où l’urgence de récupérer les passagers et l’équipage.

Depuis l’un des quatre moteurs du navire a pu redémarrer ce qui a permis de jeter l’ancre à environ deux kilomètres du littoral, alors que l’opération de sauvetage par hélitreuillage était toujours en cours et il est probable que personne n’y coupera.

Quelle aventure diront les passagers en rentrant chez eux, repartiront-ils, si la compagnie leur offre une croisière gratuite, en plus du remboursement de leur billet ?

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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