Réduire la retraite des autres
L’homme, nouvellement nommé premier vieux jeune ministre du gouvernement français n’appartenant qu’à son chef – en l’état celui qui veut aller jusqu’au bout de son mandat de Cdd.
Pourtant, à la sortie, il n’y a pas de prime à l’emploi précaire puisqu’il peut déjà se targuer de récupérer à sa sortie tous les avantages de son poste pris sur un mensonge d’état – est bien placé pour discuter du régime de la retraite.
Sujet qui chagrine nombre de français, mais peut-être pas ce dernier.
Grâce à sa vie de parlementaire, il a droit à une retraite pleine au bout de 26 ans de loyaux services à la classe patronale – pour mémoire, concernant les valeureux salariés, il faut atteindre plus de 42 ans sans trous dans la raquette.
Et lorsque, à ces fonctions, l’on parle de retraite pleine, c’est pourtant 100 % de l’intégralité de son poste quitté – pour mémoire, concernant les valeureux salariés, le maximum est de 80 % si votre ancien salaire était suffisamment bas.
Sinon, pour certains cadres, qui, certes avant, étaient qualifiés de supérieur, c’est environ 52 %.
Mais, puisque premier ministre, il est à l’heure actuelle, il ne touche pas ce montant incompatible avec l’exercice.
Ce qui n’est pas le cas de ses années passées planqué au Conseil d’état et autre corps administratif qui, cette fois-ci l’autorise au cumul des rémunérations d’une pension de 75 % de ce qu’il percevait, soit plus de 5300€/mois net.
Et, pourtant, il n’avait pas les années requises.
Mais en grand homme de gauche au grand cœur, un ancien président mou de gauche à balayer cette problématique grâce à sa plume par décret.
En plus de quelques droits passés par ci-delà, ce sont bien ses années européennes qui lui rapportent le plus.
Enfin, bref, inutile de faire la fine bouche, ce retraité en or toucherait environ 28 000€ toujours par mois.
Excusez s’il manque quelques centimes d’euros…