Réflexions

Protection rapprochée

Ils avaient dit, nous installons des caméras pour votre protection.

Bien sûr, il y avait des personnes pas vraiment dupes qui s’étonnaient de l’emplacement de certaines à certains endroits et pas dans d’autres pourtant jugés plus sensibles par ses riverains.

Puis, le constat est arrivé, hors certains cas exceptionnels, cela n’a pas réduit les violences.

Au mieux, celles-ci ont été déportées pas très loin.

Leur coût d’installation et d’entretien est énorme, mais les villes installatrices préfèrent rogner leurs dépenses sur d’autres utilités.

Et puis, tout d’un coup, l’idée a germé : s’en servir pour verbaliser les automobilistes, ce qui permettra non seulement de rentabiliser le coût mais aussi d’avoir un gain substantiel.

Merci qui ??? chouette, désormais, lorsque vous irez au restaurant, s’il en reste il vous restera la possibilité d’emmener les restes avec vous.

Enfin, si le restaurateur accepte de se conformer au texte exigeant de sa part la délivrance d’un doggy bag.

S’il n’est pas en reste de refuser cette nouvelle obligation ce n’est pas parce que cette dénomination faisant plutôt penser à la restauration rapide d’Outre Atlantique lui sort par les narines, mais plutôt qu’elle coûte plus chère que le gaspillage assumé.

D’ailleurs, ledit provient surtout du travail d’épluches, de préparation du repas en amont plutôt que de la non consommation en aval.

Surtout dans certains où se seraient plutôt pois chiches.

Et ce que ne dit pas l’amendement, qui devrait être néanmoins voté par les fortes têtes plus préoccupées à faire bon genre qu’à obtenir de réels résultats pour la planète, c’est ce qu’il en adviendra de ces nouveaux conditionnements dont les actuels en tout genre pourvoient largement à la contamination de notre planète.

Mais nos chers faiseurs de lois pourvu que je travaille à la va vite, ont jusqu’en 2021 pour revoir leur copie avec l’application de ce qui s’apparente être une vrai imbécillité de caprice de vert non averti.

Un vert, cela va.

Mais désormais deux verts, bonjour les dégâts.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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