Pendant qu’il amuse la galerie avec son ancien collaborateur qui s’est cru obligé de démissionner de son bel objectif de la prise de la Capitale, pour raisons privées, l’illuminé continue de lacérer la démocratie.
Il est ravi de dire à une dame, lors d’une sortie en plein salon vert, qu’il ne peut aller sur place se rendre contre de la vie quotidienne des gens en gilet jaune, car lui, madame, il dit « JE travaille ».
Même le roi se sentait obligé d’utiliser le « NOUS » en représentation française ; désormais l’homme se prend pour impérial.
Avec un autre, il refuse de discuter car la poignée de mains non sincère a été refusée ; sait-il, cet insolent, que dans les bons cercles, c’est la bise que l’on claque à tout vent ? Et cet homme qui n’a que faire des autres, surtout de ceux qu’ils considèrent inférieurs ou qui osent le contredire, est un homme qui se considère comme pressé même si pour ne pas répondre aux demandes pressantes, il déclare vouloir prendre tout son temps : un président normal en quelque sorte.
Non, un empereur qui n’ose même pas se décliner en tant que tel.
Ainsi donc, il entend vouloir faire avancer sa réforme scélérate en invoquant un 49-3 qui jusqu’à là n’était utiliser que pour mettre au pas une majorité vacillante.
Lui, entend le faire pour mettre en sourdine une opposition qu’il juge délétère.
Mais, c’est bien vrai qu’il y a une véritable urgence à faire passer en début 2020 une loi qui ne s’appliquera qu’en 2025 : il faudra bien mettre en place toutes les règles de calcul qui manquent aujourd’hui pour mieux apprécier les conséquences de ce choix d’empereur.
Mais, une chose est certaine : il y a déficit en matière de retraite et ce n’est certainement pas les gouvernements successifs qui en sont la cause, eux qui ont toujours prévus des baisses drastiques des cotisations sociales.
Il y a donc urgence a aller piller les régimes spéciaux excédentaires y compris les complémentaires des salariés…