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Paris Ville Ouverte

Au printemps 1940, pendant l’offensive allemande, quand une ville ne pouvait pas être défendue, on la déclarait ouverte, en la livrant sans combat à l’ennemi, pour ne pas être détruite.

Ce fut le cas, en mai 1940 de Paris, où on a vu tristement, défiler sur les Champs Élysées vides de toute circulation, l’armée allemande avec ses étendards et ses blindés, mais rien n’était endommagé ou détruit, comme depuis 2 semaines de suite, par les gilets jaunes et des casseurs enragés.

On connaît la suite en 1940, le gouvernement a quitté Paris, d’abord pour Bordeaux et a laissé le maréchal Pétain (le héros de Verdun) signer l’armistice avec l’ennemi, à ce stade vainqueur, puis dans la France traumatisée, la vie a repris, comme elle a pu.

Aujourd’hui, la situation n’est pas la même, c’est le peuple qui gronde parce qu’il n’est pas d’accord avec ceux qu’il a élus, dont il attend pour les uns son départ et les autres l’infléchissement de la politique, qui tarde à venir, en sachant, comme l’a écrit l’Ecclésiaste dans la Bible « Ce qui est tordu ne se redresse pas », et le temps qui passe n’arrange rien.

En effet, nous sommes en décembre, le mois des achats de fin d’année et, de l’arrivée espérée des touristes français et étrangers, qui veulent passer les fêtes dans la sérénité dans la Ville Lumière.

Tout ceci est gravement compromis par les évènements qui viennent de s’y dérouler et dont on ne voit pas la fin, que les forces de l’ordre n’arrivent manifestement pas à maîtriser, faute pouvoir distinguer les gilets jaunes, des casseurs, qui s’infiltrent parmi eux, sans employer les grands moyens, ce qu’il faut éviter à tout prix.

Cependant, le moment est venu de rétablir l’ordre, en déclarant Paris « Ville Ouvert aux gilets jaunes » qui dans leur grande majorité ne sont pas violents, tout en ciblant les casseurs en espérant que cela calmera les esprits en laissant aux pouvoirs le temps de répondre à l’attente de Français.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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