Réflexions

On ne remplace pas un service qui fonctionne sur un claquement de doigts

Lorsque j’ai appris que JC Decaux, qui avait lancé le Vélib’à Paris en 2007, avait perdu le marché à l’occasion de l’appel d’offre pour son renouvellement décennal, au profit d’un candidat engagé à fournir le même service avec un matériel différent, je me suis demandé comment cette substituions pourrait être effective la nuit de la Saint Silvestre, le marché de JC Decaux prenant fin le 31 décembre à minuit.

Bien que non concerné par ce service, j’ai remarqué que la « station Vélib’ » à proximité de mon immeuble n’avait pas changé et qu’aucune autre station, pour accueillir les engins du nouvel concessionnaire n’est apparue.

Par contre, j’ai vu apparaitre dans le quartier les vélos des nouveaux services de location, de différentes couleurs, que l’on prend et adonne à sa guise, ce qui finira rapidement par des problèmes d’encombrement sur les trottoirs.

L’autre soir, l’ai vu un vélo, le phare allumé, en attente d’un locataire hypothétique planté au milieu du trottoir et, repassant un peu plus tard, il étai, toujours au même endroit, mais couché par terre.

J’apprends par la presse l’existence d’un arrangement permettant d’étaler dans le temps la substitution au réseau de JC Decaux, celui de son successeur et que des mesures compensatoires seront prises en faveur des abonnés.

En fait, en début d’années 100 stations seront disponibles, dit-on, au lieu des 300 prévues, mais je n’en ai vu aucune.

On nous explique que ce retard est imputables au recours du titulaire sortant auprès du tribunal administratif de Paris, qui n’a pas prospéré, tout en retardant le déploiement des nouvelles stations de 6 semaines.

C’est plus compliqué parce que, sur les stations nouvelles, il y aura à la fois des vélos mécaniques et des vélos à assistance électrique, mais tout devrait rentre dans l’ordre, fin mars.

Les nouvelles entreprises de location devraient en profiter, sauf si les actes de vandalismes des passants excédés et les vols, leur font baisser les bras.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page