Même les babouins ne se plaisent plus chez nous
Pourtant ils ont retrouvé, au Zoo de Paris, que l’on continue à appeler, par habitude, Zoo de Vincennes, alors qu’il est bien celui de la capitale gérée par le Muséum national d’histoire naturelle, leur enclos, sur le rocher des singes, adapté à leur style de vie.
Le Zoo de Paris n’est peut-être pas le plus grand zoo des capitales européennes mais les quelque 2 000 animaux qu’il renferme sont présentés au public, qui vient nombreux, non pas derrière des barreaux, mais dans des enclos, reconstituant, dans la mesure du possible le décor naturel de leur région d’origine.
Ainsi, le public peut notamment voir passer, en trombe, une horde de loups qui se sentent manifestement, chez eux.
Il est dommage que le Zoo de Paris n’abrite pas un couple de Pandas, comme ceux du tout nouveau Zoo de Berlin, qui en constituent l’attraction principale et l’emblème, dans un décor conçu pour eux.
Mais maintenant, revenons à nos babouins parisiens qui voulaient prendre leur liberté et qui ont simplement bénéficié d’un moment d’inattention, pour sortir de leur enclos.
Cinquante singes se seraient échappés de leur enclos pour se balader en liberté dans le parc animalier un vendredi matin, le 26 janvier dernier, en se mêlant aux visiteurs, mais pas pour longtemps, selon la presse.
En réalité, un groupe de babouins a dû sortir un moment dans un couloir de services avant d’être remis dans son enclos, cependant, le Zoo a été fermé et le public évacué.
Trois babouins, une vieille femelle, une jeune femelle et un petit ont échappé à tout contrôle, de quoi susciter un affolement dans l’établissement et une forte agitation sur les réseaux sociaux, qui voyaient 50 babouins se balader, en toute liberté, dans l‘espace du zoo.
Le zoo avait immédiatement déclenché son plan de secours, en alertant la brigade des pompiers et la police nationale, en disposant ainsi d’une quarantaine de policiers et de pompiers spécialisés, dont trois tireurs équipés de fusils hypodermiques.
Depuis, l’ensemble des singes a intégré son enclos, en sachant que ces primates, une fois stressés, peuvent présenter un danger pour le public et pour le personnel, ce qui mérite une enquête interne.